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La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, annonce lundi que le Canada ajoute la police nationale iranienne et une université internationale iranienne à sa liste d'entités visées par des sanctions.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, annonce lundi que le Canada ajoute la police nationale iranienne et une université internationale iranienne à sa liste d'entités visées par des sanctions.
Alors que Téhéran continue depuis des semaines de réprimer les dissidents en Iran, Ottawa ajoute sur la liste des sanctions les Forces de l'ordre, le corps policier du régime des mollahs, ainsi que l'Université internationale Al-Mustafa.
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Dans un communiqué, la ministre Joly accuse la police d'avoir «participé à l'arrestation arbitraire et à l'assassinat de manifestants iraniens non armés, notamment par l'entremise de ses Brigades d'unités spéciales».
La ministre Joly accuse par ailleurs le régime iranien d'utiliser l'université internationale Al-Mustafa, qui a des succursales dans plusieurs pays, pour diffuser «l'idéologie du régime à l'étranger» et recruter des combattants étrangers.
Le Canada ajoute également quatre personnes, dont le commandant de la police de Téhéran, à sa liste de sanctions, qui comprend désormais 93 personnes et 179 entités.
En vertu de ces mesures, les personnes inscrites sur la liste sont interdites de territoire au Canada, et leurs avoirs qu'elles pourraient détenir au Canada sont gelés. Il est aussi interdit de conclure des transactions avec ces personnes et ces entités.
Les autorités iraniennes ont annoncé qu'elles organiseraient des procès publics pour 1000 personnes à la suite des manifestations qui secouent le pays depuis des semaines.
-Avec des informations de l'Associated Press.