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Avez-vous vu circuler sur les réseaux sociaux une publication mentionnant que l’Iran avait condamné 15 000 manifestants à mort? Ces informations s’avèrent être fausses.
Avez-vous vu circuler sur les réseaux sociaux une publication mentionnant que l’Iran avait condamné 15 000 manifestants à mort? Ces informations s’avèrent être fausses.
La photo d’une femme tenant un drapeau de l’Iran mentionnait que le pays procèderait à cette exécution de masse pour donner une «dure leçon» aux manifestants a été abondamment partagée, particulièrement sur Instagram. La plateforme affiche désormais une notification stipulant que la publication contient de fausses informations.
Même Justin Trudeau s’est fait prendre par la publication. Ce dernier a partagé un tweet à ce sujet avant de le retirer. De nombreux acteurs américains, comme Viola Davis, avaient également utilisé leur plateforme sociale pour aborder ce sujet.
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Les 15 000 représenteraient plutôt le nombre approximatif de personnes arrêtées depuis deux mois lors des manifestations, selon l'agence de presse militante HRANA et Javaid Rehman, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en République islamique d'Iran.
Il est cependant impossible de vérifier les faits et les chiffres avec certitude à cause de l'opacité du gouvernement iranien et de sa gestion des médias et de la propagande sur le web.
L’Iran a toutefois condamné à mort une première personne, le 13 novembre. Ce dernier est entre autres accusé d’avoir incendié un bâtiment gouvernemental, d’après le verdict. Un autre tribunal a également condamné cinq personnes à des peines de prison, allant de cinq à dix ans.
Le pays est secoué par de nombreuses manifestations, qualifiées d'émeutes par l'Iran, depuis la mort de Mahsa Amini. Trois jours avant son décès, la jeune fille de 22 ans avait été arrêtée par la police des mœurs de Téhéran alors qu’une mèche de cheveux s’échappait de son hijab.