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La Ville d'Iqaluit a mis en place une station de distribution d'eau, que l'on devra encore faire bouillir, après que des traces de carburant ont été trouvées dans l'eau potable de la capitale du Nunavut, la semaine dernière - pour une deuxième fois depuis l'automne.
Des résidents d'Iqaluit ont signalé, la semaine dernière, une nouvelle odeur de carburant dans l'eau du robinet et la Ville a confirmé plus tard que des quantités infimes d'hydrocarbures s'étaient introduites dans le réseau de distribution de la municipalité.
La Ville indique qu'un poste de distribution d'eau puisée dans la rivière devait ouvrir lundi et poursuivre ses activités jusqu'à vendredi. Cette eau, que les citoyens pourront remplir dans des bidons, doit toutefois être bouillie avant d'être bue, préviennent les autorités.
La Ville affirme que la qualité de l'eau potable d'Iqaluit continue de dépasser les normes canadiennes et qu'aucune ordonnance de non-consommation n'a été délivrée.
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À la fin de l'année dernière, les 8000 habitants d'Iqaluit n'avaient pas pu boire l'eau du robinet pendant 60 jours, lorsqu'on a découvert qu'elle était contaminée par du carburant. La Ville a finalement déterré un ancien réservoir de carburant souterrain, considéré comme la source de contamination, à côté de la station d'épuration.
Les autorités municipales assurent qu'elles tentent maintenant de se débarrasser de tous les hydrocarbures restants dans le réseau.
«Alors qu'une ordonnance de non-consommation n'a pas été émise et que l'eau potable du réseau continue de tester bien en deçà des valeurs de dépistage pour la santé, la Ville ouvre un poste de distribution d'eau, qui permet aux résidants de remplir leurs propres cruches d'eau de rivière comme solution de rechange», a déclaré la Ville dans un communiqué.
L'administration municipale a par ailleurs indiqué qu'elle ne distribuerait pas d'eau en bouteille.