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Marcel Potvin était sous l'effet de l'alcool quand il aurait déchargé son arme dans son appartement de Repentigny.
Angélique Croteau était dans son lit, vendredi soir dans son appartement de la rue Notre-Dame à Repentigny, quand elle a été atteinte par balle. Le projectile provenait de deux étages plus bas. Intoxiqué, un voisin venait de tirer avec son arme vers le plafond, selon ce qu'il a été permis d'apprendre auprès de la police locale.
Marcel Potvin, 65 ans, fait face à la justice pour des accusations de décharge d’arme à feu, négligence criminelle, possession d’arme prohibée, port d’arme prohibé ainsi que de deux chefs de conduite avec les facultés affaiblies.
Vers 22h30, Potvin aurait tiré au moins un coup de feu dans son appartement alors qu’il était sous l’effet de l’alcool.
La balle aurait transpercé le plafond de l’appartement de Marcel Potvin et aurait continué en transperçant à nouveau le plafond du logement au-dessus pour ensuite atteindre Angélique Croteau alors qu’elle était dans son lit. C'est ce que raconte le père de la femme de 23 ans, Stéphane Croteau.
M. Croteau raconte dans un article publié dans une campagne de sociofinancement lancée pour soutenir sa fille dans ses soins de santé qu’elle «était à scroller dans son lit, sur son cell» lorsqu’elle a entendu un coup de feu et ressenti une douleur «insoutenable».
«Le sans génie à tiré un coup de gun, un coup de 12 dans son christ de plafond! Juste sous son lit.... Ça a traversé deux planchers pour allez finir sa course dans le bassin de ma fille», peut-on lire dans le message du père.
La police de Repentigny confirme cette information.
«La dame était dans son lit autour de 22h30 lorsqu'elle a entendu un bruit et qu'elle a eu mal au niveau du bassin. Elle a constaté une perte de sang. Elle a alors rampé jusqu'à la porte de sortie de son appartement pour demander de l'aide. Un concierge est venu et la police a été appelée sur les lieux», a raconté le porte-parole de la police de Repentigny Bruno Marier à Noovo Info, lundi. matin.
La jeune femme a été conduite à l'hôpital, où elle reçoit toujours des soins intensifs. Son état est stable.
«Elle aurait pu mourir. Elle est toujours vivante, mais elle souffre le martyr à l'hôpital», a confié le père à Noovo Info. «Aujourd'hui, elle m'a appelé lors d'un moment de lucidité, pour me dire: "père, j'ai tellement mal. Je veux l'aide médical à mourir." Je n'en revenais juste pas et je lui ai dit: "Non, on va t'aider. On va tout faire pour toi."»
À l'arrivée des policiers, le suspect était sorti de son appartement et prenait place dans sa voiture, d'où les chefs d'accusation de conduite avec les facultés affaiblies.
«Cette personne avait des permis pour armes à feu, des armes de chasse. Il y avait une autre arme chez lui, bien entreposée selon le règlement», a expliqué le porte-parole de la police de Repentigny. «Il y a eu une manipulation malencontreuse qui a été faite. [...] C'est vraiment dangereux de manipuler une arme à feu, surtout si on a consommé de l'alcool ou de la drogue.»
Marcel Potvin a comparu le 19 octobre dernier. Il demeure détenu en attendant la suite des procédures. Son retour en cour est prévu le 23 octobre prochain au palais de justice de Joliette.
En collaboration avec Audrey Bonaque pour Noovo Info