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Après avoir fait part de son désistement à témoigner à la commission parlementaire portant sur les violences commises lors d'initiations dans le milieu du hockey, l'Université McGill est revenue sur sa décision.
L’Université McGill a révisé sa position et prendra finalement part mercredi à la commission parlementaire portant sur les violences commises lors d’initiations dans le milieu du hockey, après avoir décliné l’invitation.
Le nom de l’Université McGill figure de nouveau dans la liste des participants de la commission qui se penchera également sur «la possible situation dans d’autres sports».
Dans une mise à jour de l’horaire envoyée mardi après-midi, on indique que Fabrice Labeau, premier vice-principal exécutif adjoint, études et vie étudiante de l’établissement anglophone de Montréal, clôturera les audiences en fin de journée.
Commission parlementaire sur les initiations violentes au hockey: hier Université McGill refusait d'y participer (pour raconter expérience vécue en 2005). L'institution est de retour à l'horaire et, visiblement, témoignera demain. #assnat #polqc pic.twitter.com/ktvW9WOOtc
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) February 21, 2023
«L’Université McGill a informé le secrétariat de la Commission aujourd’hui qu’elle se rendrait disponible au moment qui conviendra aux députés membres de cette dernière», a confirmé une porte-parole de l’établissement, Frédérique Mazerolle, à La Presse canadienne.
Avant M. Labeau, les députés de l’Assemblée nationale doivent entendre des représentants de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, de la Ligue canadienne de hockey, de Hockey Québec et du Réseau du sport étudiant du Québec.
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Il s’agit d’un nouveau retournement pour l’Université McGill. La semaine dernière, elle avait d’abord accepté de comparaître, avant de se désister lundi.
«La raison pour laquelle l’Université a initialement décliné l’invitation qu’elle a reçue est fondée sur le fait que les événements qu’elle a eu à traiter datent de plusieurs années, et que le délai entre l’invitation et la comparution était très court», a indiqué Mme Mazerolle.
Les partis d’opposition à Québec avaient appelé mardi matin l’institution à revenir sur sa décision et à participer aux consultations. Ils soutiennent que le témoignage de l’université est important puisqu’elle a pris des actions dans le passé à la suite d’initiations dégradantes survenues dans certaines de ses équipes sportives.
L’Université McGill a dit avoir pris connaissance des commentaires des députés rapportés dans les médias.
Son retour à la commission parlementaire est salué par le responsable de Québec solidaire en matière de sports, Vincent Marissal.
«On ne les a pas invités pour faire leur procès, on les a invités pour apprendre de leur expérience et pour trouver des solutions pour mettre fin aux initiations abusives dans le sport. C’est dans ce sens-là qu’on va travailler tous ensemble demain», a-t-il affirmé dans une déclaration écrite.
La commission parlementaire a été mise sur pied dans la foulée des révélations la semaine dernière concernant des initiations violentes dans le milieu du hockey junior.
Un jugement de la Cour supérieure de l’Ontario, mis au jour par Radio-Canada, expose les actes qu’ont subis d’anciens joueurs de hockey junior comme des abus, des violences sexuelles et des actes de discrimination.
Ils ont été torturés, séquestrés de force, rasés, dénudés, drogués, intoxiqués, agressés physiquement et sexuellement, forcés de boire de l’urine, peut-on notamment lire dans le jugement.
À VOIR | Récapitulatif de Simon Bourassa au bulletin Noovo Le Fil 17.