Début du contenu principal.
M. Bonnardel a répété que rien ne laisse croire qu'il y a ingérence politique étrangère ou autre au Québec.
La Ville de Brossard appuie la demande d'enquête sur les ingérences étrangères formulée par le Parti québécois (PQ), dans la foulée du rapport fédéral sur cet enjeu déposé lundi.
Dans une lettre, la mairesse de Brossard, Doreen Assaad, rappelle qu'une conseillère municipale est directrice de deux organismes visés par une enquête de la GRC, pour avoir exploité des postes de police chinois en sol canadien.
Les «préoccupations importantes» de la Ville concernant «l'influence étrangère lors des dernières élections municipales (...) demeurent sans réponse», peut-on lire.
La Commission municipale a refusé d'intervenir et le député péquiste Pascal Paradis déplore que la Ville soit «laissée à elle-même dans ce dossier crucial pour la démocratie locale».
À la période de questions, mercredi, le député péquiste Pascal Paradis a demandé au ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, d'agir.
«La question est de savoir quelle est la stratégie du Québec pour préserver ses institutions démocratiques», a plaidé M. Paradis.
«Il y a des élections municipales qui s'en viennent, il y a des élections au Québec qui s'en viennent, il faut être prêt.»
M. Bonnardel a indiqué que la direction de la sécurité de l'État dans son ministère est en contact quotidiennement avec le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), avec Interpol et avec les grandes agences de renseignement.
«Rien ne nous laisse croire qu'il y a ingérence ou autre au Québec», a-t-il insisté.