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Les restaurants du monde entier sont toujours confrontés aux durs lendemains de la pandémie.
Les restaurants à service rapide auront plus de facilité à résister à la tempête économique à venir que les restaurants à service complet, qui souffrent déjà davantage de la hausse des coûts et du ralentissement des dépenses de consommation, a estimé mardi DBRS Morningstar.
Dans un nouveau commentaire, l'agence de notation indique que les restaurants du monde entier sont toujours confrontés aux durs lendemains de la pandémie et se retrouvent désormais face à une baisse des dépenses de consommation, l'inflation et les taux d'intérêt pesant sur les budgets des clients, pendant que les coûts augmentent pour les entreprises.
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DBRS Morningstar affirme que le trafic des restaurants dans certains pays a mis plus de deux ans après que l'arrivée de la pandémie pour revenir à ses niveaux de 2019, et que lorsque l'achalandage a repris, l'inflation et les taux d'intérêt se sont mis à grimper de plus en plus rapidement.
La société précise que ces défis économiques font en sorte que les gens sortent moins souvent au restaurant et dépensent moins lorsqu'ils le font, et cela apparaît déjà dans les données des États-Unis et du Canada.
L'agence ajoute que même si les restaurants bénéficieront du retour de plus de personnes au bureau en 2023, cela sera contrebalancé par le fait que les consommateurs limiteront leurs dépenses et sortiront moins.
Elle note en outre que les pressions sur les entreprises se traduiront probablement par une baisse de la demande pour la croissance des franchises, ainsi que par une baisse des dépenses telles que les acquisitions et les dépenses en immobilisations dans le secteur de la restauration.