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Le nettoyage des débris a commencé mardi matin, sur le site de l’incendie majeur survenu mardi dernier, au 16 rue Wellington Sud, à Sherbrooke.
Le nettoyage des débris a commencé mardi matin, sur le site de l’incendie majeur survenu la semaine dernière, au 16 rue Wellington Sud, à Sherbrooke.
Les travaux devraient être terminés d’ici vendredi. Sébastien Manseau est un spectateur attentif et surveille chaque coup de pelle donné par l’entrepreneur.
Son entreprise Gest-Immo, qui s’occupait de la gestion de l’immeuble, avait aussi ses bureaux dans le bâtiment. «On cherche des choses. J’ai trouvé un passeport d’un locataire tantôt dans les décombres. On a sorti des sacoches, que je n’ai pas fouillées encore. Une peinture, qui était une des peintures qui était dans mon bureau», détaille-t-il.
Une pile de documents a pu être sortie des amas de débris et il espère que certains de ces documents seront récupérables.
«On aimerait retrouver le disque dur des caméras. On rêve, mais si on n’essaie pas, on ne le saura pas. Les caméras pourraient nous expliquer un peu ce qui s’est passé en arrière.»
«Moi j’essaie de trouver des souvenirs, parce que l’entrepôt en bas, j’avais beaucoup d’effets personnels. Des souvenirs des enfants, des souvenirs de mon enfance », poursuit M. Manseau.
Steve Perreault et son équipe de Construction Yvon Perreault s’occupent du chantier de nettoyage.
«L’enjeu, c’est de savoir un peu le nombre de débris qu’on va sortir […] et de vérifier pour ne pas qu’il n’y ait de problématique avec les autres bâtiments autour lors de la démolition», explique-t-il. L’entrepreneur ajoute que le métal sera trié sur le site. Le restant sera envoyé à l’enfouissement, à Wotton.
Une fois ces travaux complétés, les propriétaires des deux bâtiments adjacents pourront évaluer plus amplement les dégâts. Rappelons que le café Bla-Bla occupe des espaces dans l’un de ces bâtiments, tout comme le Liverpool, un peu plus loin. «Après ça, on va pouvoir faire entrer les firmes d’ingénieurs, de vérifier les murs mitoyens de chaque côté et voir les dommages», ajoute M. Perreault.
Selon Sébastien Manseau, la vingtaine de locataires qui ont été jetés à la rue ont trouvé une solution pour se loger à court terme et ce, depuis lundi. Gest-Immo, notamment, a pu en reloger six dans certains de leurs appartements qui demeuraient disponibles ailleurs à Sherbrooke.
Le Service de police de Sherbrooke a confirmé, mardi matin, que l’enquête se poursuit concernant l’incendie. Les circonstances sont toujours considérées comme suspectes, mais aucune arrestation n’a pour l’instant été effectuée.