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Québec prévoit accueillir au moins 49 500 immigrants l'an prochain.
Québec prévoit accueillir au moins 49 500 immigrants l'an prochain.
C'est du moins ce que laisse entendre la ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration Christine Fréchette dans son plan d'immigration pour 2023 déposé jeudi.
Dans les faits, le gouvernement Legault désire souhaiter la bienvenue de 49 500 à 52 500 personnes immigrantes en 2023. Québec garderait donc «le cap» sur ses cibles en immigration.
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Près de sept personnes sur 10 (65%) qui viendront s'établir seront issues de l'immigration économique. Le gouvernement indique vouloir favoriser la sélection des travailleurs étrangers et de ressortissants étrangers diplômés du Québec qui demeurent temporairement au Québec. En novembre dernier, Mme Fréchette avait mentionné vouloir choisir des immigrants 100% francophones ou francotrope.
Selon la définition consacrée, un francotrope est une personne dont la langue maternelle n'est pas le français, mais qui est issue d'une culture ou d'une région ayant des affinités avec cette langue.
«La proportion de personnes immigrantes connaissant le français au moment de leur admission devrait s'établir autour de 66 %», peut-on lire dans le rapport.
Lors de son discours inaugural, le premier ministre François Legault mentionnait que le déclin du français au Québec, en particulier à Montréal, était l'une de ses priorités. M. Legault avait identifié les compétences linguistiques des futurs immigrants comme facteur clef afin d'«inverser la tendance».
Québec affirme également encourager l’immigration de jeunes personnes connaissants les valeurs démocratiques de la province.
«Les personnes immigrantes apportent une diversité de talents au Québec et tout doit être mis en place pour faciliter leur parcours d'intégration», fait valoir la ministre Fréchette.
Au minium, 4 400 réfugiés devraient atterrir au Québec l'an prochain, «dont 1 650 à 1 700 réfugiés pris en charge par l’État et 2 750 à 3 000 réfugiés visés par un parrainage collectif», explique-t-on.
Pendant la campagne électorale, le Parti québécois (PQ) voulait pour sa part réduire les seuils à 35 000 immigrants, tandis que le Parti libéral du Québec (PLQ) cherchait à les maintenir à 70 000 et que Québec solidaire (QS) voulait les augmenter jusqu’à 80 000.