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Le rapport du DPB indique que le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté dispose de 65% de personnel de plus que nécessaire pour traiter à temps les demandes de 2022-2023.
Le Directeur parlementaire du budget (DPB) estime que le gouvernement fédéral dispose actuellement d’un personnel «plus que suffisant» pour atteindre la cible fixée quant au délai de traitement des demandes d'«immigrants économiques».
Dans un rapport publié mardi, le bureau d'Yves Giroux analyse le coût de traitement des demandes d'immigrants économiques sur cinq exercices par le biais du système «Entrée express». L'objectif du gouvernement fédéral est de traiter 80 % de ces demandes dans un délai de six mois.
Ce système n’est pas utilisé au Québec, qui dispose de son propre régime, lequel ne fait pas l’objet de l'examen.
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Le rapport du DPB indique que le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté dispose de 65% de personnel de plus que nécessaire pour traiter à temps les demandes de 2022-2023.
Ce pourcentage diminue toutefois chaque année à mesure que le nombre de demandes augmente, pour n’être plus que de 4% en vue de 2026-2027, indique le rapport.
L'année dernière, le Canada était aux prises avec d'importants arriérés d'immigration, qui se sont accumulés pendant la pandémie.
Le directeur parlementaire du budget souligne par ailleurs que le ministère de l'Immigration a refusé de partager des informations sur les ressources qui auraient été nécessaires pour atteindre les objectifs de traitement au cours des années précédentes, invoquant le secret du Cabinet.