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L’étude a notamment déterminé que le nombre de naissances prématurées, survenues avant 37 semaines de grossesse, augmentait significativement lorsque les mères vivaient dans un rayon de 10 kilomètres de lieux de fracturation hydraulique.
Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Calgary émet l’hypothèse d’un lien entre l’intensité de l’exploitation du pétrole et du gaz et des risque accrus pour la santé des femmes enceintes et de leurs bébés qui vivent à proximité des installations.
L’étude a notamment déterminé que le nombre de naissances prématurées, survenues avant 37 semaines de grossesse, augmentait significativement lorsque les mères vivaient dans un rayon de 10 kilomètres de lieux de fracturation hydraulique. Cette technologie consiste à forer le sol et à injecter de grande quantités d’eau afin de pouvoir extraire du pétrole ou du gaz naturel.
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Au cours d’une période de cinq ans, de 2013 à 2018, les chercheurs ont observé l’état de femmes enceintes. Ils ont déterminé que si elles vivaient à proximité d’entre un et 24 sites pétroliers, elles présentaient un risque d’accouchement prématuré de 7,4 %. Cette proportion augmentait à 11,4 % si elles vivaient prés d’une centaine de sites de fracturation.
Il est établi que les enfants nés prématurément présentent davantage de risques de mauvais développement neurologique, de handicaps physiques et de problèmes de comportement.
L’étude précise toutefois que malgré les données recueillies, on ne peut affirmer que la fracturation soit une cause de naissance prématurée. Cependant, lorsqu’une femme vit à proximité de lieux de fracturation, elles présente plus de risques de donner naissance avant la fin de la grossesse.
Les chercheurs proposent que d’autres travaux de recherche soient effectués afin de déterminer pourquoi un tel phénomène est possible.
Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association.