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Le juge n’est pas convaincu des risques, étant donné Yueshen Wang clame son innocence et veut laver sa réputation.
L’ancien employé d’Hydro-Québec Yuesheng Wang, accusé d’espionnage économique au profit de la Chine, sera remis en liberté en attente de son procès.
Le juge Marco LaBrie n’est pas convaincu des risques étant donné que ce dernier clame son innocence et veut laver sa réputation.
Il est rare qu’un accusé témoigne à l’étape de l’enquête sur remise en liberté et dévoile sa stratégie de défense, selon le juge: «Après avoir entendu M. Wang, le tribunal estime qu’il est difficile de se prononcer sur la probabilité de condamnation. Je constate que de bons arguments sont présentés d’un côté comme de l’autre le prévenu est présumé innocent. Ce qui peut sembler une preuve forte peut s’affaiblir en cours de procès.»
Le tribunal croit que M. Wang a admis la majorité des gestes qu’on lui reproche, mais a fourni des réponses et de nombreuses explications.
«Il est possible que le juge du procès entretienne un doute raisonnable.» Puisque l’homme de 35 ans n’a jamais tenté de quitter le pays, fournit ses deux résidences en garanties et n’a aucun antécédent judiciaire, il n’est pas nécessaire de le détenir préventivement, a-t-on tranché. «Le plan de remise en liberté proposé comporte de sérieuses garanties», dit-on.
Parmi ces garanties: le dépôt d’un acte notarié d’une hypothèque légale de 200 000$. Sa conjointe se porte garante de lui pour 1000 $. M. Wang doit également résider à sa maison de Candiac, ne pas changer d’adresse, remettre son passeport à la cour, ne pas demander d’autre passeport, se rapporter chaque semaine au poste de la GRC de Westmount. Il doit aussi répondre à la porte de son domicile à tout agent de la paix, posséder un téléphone cellulaire et activer sa géolocalisation qu’il partagera en tout temps avec la GRC.
Yuesheng Wang, âgé de 35 ans, est la première personne à être accusée d'espionnage économique en vertu de la Loi sur la protection de l'information du Canada, et il fait également face à trois accusations en vertu du Code criminel pour utilisation frauduleuse d'un ordinateur, obtention frauduleuse d'un secret commercial et abus de confiance.
Les procureurs fédéraux s'étaient opposés à sa libération, car ils craignaient qu'il ne quitte le pays.
Avec des information de la Presse canadienne