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Valerie Chourcroun a fondé le club pour permettre aux femmes de socialiser et de se sentir en sécurité.
Il peut être difficile de se faire de nouveaux amis à l'âge adulte, et c'est en partie ce qui a inspiré le Hot Girl Social Club, un nouveau groupe de réseautage pour les femmes de Montréal.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«L'environnement dans lequel nous évoluons est tellement positif et stimulant, et tout le monde est ici à cœur ouvert pour rencontrer des gens», a expliqué la fondatrice du club, Valérie Chourcroun.
Mme Chourcroun a créé le groupe il y a un an, alors qu'elle cherchait un moyen de rencontrer d'autres femmes partageant les mêmes idées. Elle a lancé un appel sur les médias sociaux pour savoir si d'autres femmes voulaient se joindre à elle lors de ses promenades hebdomadaires dans la ville.
Sa vidéo est devenue virale. «Je pensais vraiment que quelques filles participeraient à notre première marche», a avoué la fondatrice du club.
«Nous étions environ 75 filles, et à partir de là, j'ai eu une demande de 400 filles par marche», a-t-elle ajouté. «J'ai dû limiter le nombre à 100 parce que je me suis dit: "Cela pourrait être comme un défilé dans la ville. J'aurais peut-être besoin d'un permis pour cela."»
Les marches ont évolué vers d'autres événements sociaux, tous avec le même objectif: créer des liens et donner du pouvoir à d'autres femmes.
«Le fait que les femmes me fassent confiance, qu'elles soutiennent l'idée et qu'elles aient une vision d'avenir pour nous est, je pense, ce qui me pousse à continuer», a souligné Mme Chourcroun.
L'événement le plus récent a été un grand thé au cours duquel les participantes ont réfléchi à l'importance de cette communauté, en particulier dans un monde où les femmes sont souvent montées les unes contre les autres.
«Avoir ce type d'atmosphère, avoir ce groupe de filles qui viennent ensemble et qui se soutiennent et se poussent les unes les autres, c'est vraiment extraordinaire», a soutenu Fanta Diack, membre de l'association.
Faisant écho au même message, Daisy Anzeldo, qui est membre depuis la création de l'association, a précisé que l'ambiance est tellement «chaleureuse et accueillante». «C'est un bon moyen de connaître la ville et ses habitants», a-t-elle ajouté.
Bien que le club ne cesse de gagner en popularité et qu'il soit axé sur l'inclusion, Mme Chourcroun précise qu'il est pour l'instant réservé aux femmes.
«On nous a souvent demandé de laisser entrer les garçons, et je ne suis pas opposée à cette idée ici ou là, mais je pense que l'idée d'avoir une communauté de femmes est vraiment là où il y avait une demande», a-t-elle indiqué. «Je sais que ma communauté apprécie le fait qu'elle se sente dans un espace sûr avec des femmes.»