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Il est le résultat de semaines de négociations politiques avec les néo-démocrates.
Le ministre de la Santé Mark Holland a exhorté mercredi un comité de sénateurs à ne pas modifier le projet de loi sur l'assurance médicaments qu'il a soigneusement négocié avec le Nouveau Parti démocratique plus tôt cette année.
Le projet de loi soutiendrait un éventuel programme national d'assurance médicaments à payeur unique et permettrait au ministre de la Santé de négocier avec les provinces et les territoires pour couvrir certains médicaments contre le diabète et les contraceptifs.
Il est le résultat de semaines de négociations politiques avec les néo-démocrates, qui ont menacé au début de l'année de se retirer de leur accord de soutien et de confiance avec les libéraux à moins qu'ils ne parviennent à s'entendre sur la formulation du texte.
«Les universitaires et les experts ont suggéré des amendements à ce projet de loi à la plupart d'entre nous ici, je pense», a déclaré la sénatrice indépendante Rosemary Moodie à M. Holland, lors d'une réunion du comité des affaires sociales du Sénat.
M. Holland a comparu devant le comité alors qu'il examinait le projet de loi. Le ministre a déclaré qu'il respectait le rôle du Sénat, mais que la législation sur l'assurance médicaments était, selon lui, «un peu différente».
«C'était équilibré sur une tête d'épingle», a-t-il dit au comité. «C'est de loin — et j'ai été impliqué dans beaucoup de choses complexes — le dossier le plus difficile auquel j'ai participé. Chaque syllabe, chaque mot de ce projet de loi a été débattu et discuté.»
M. Holland a également demandé aux sénateurs d'adopter rapidement la loi, afin d'éviter de donner foi aux critiques des conservateurs selon lesquelles le programme est un fantasme.
Lorsqu'on l'interroge sur le programme d'assurance médicaments proposé par les libéraux pour la médication pour le diabète et la contraception, le chef conservateur Pierre Poilievre répond souvent que le programme n'est pas réel. Une fois la loi adoptée, le ministre doit négocier avec chaque gouvernement provincial pour administrer réellement le programme, ce qui pourrait prendre plusieurs mois.
«Si nous passons beaucoup de temps à peaufiner les mots et à essayer de rendre la loi parfaite, alors les critiques selon lesquelles elle n'est pas réelle commencent à sembler réelles pour les gens, car ils n'obtiennent pas réellement de médicaments, ils n'obtiennent pas d'amélioration dans leur vie», a affirmé M. Holland au comité.