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Hockey Canada n’aurait pas utilisé d'argent public pour régler une poursuite dans laquelle huit joueurs de la Ligue canadienne de hockey ont été accusés d’avoir agressé sexuellement une femme.
Hockey Canada n’aurait pas utilisé d'argent public pour régler une poursuite dans laquelle huit joueurs de la Ligue canadienne de hockey, dont certains membres de l’équipe canadienne du Mondial junior 2017-2018, ont été accusés d’avoir agressé sexuellement une femme.
C'est du moins ce qu'affirme l'organisation mardi.
«Nous prenons les allégations contre les membres de l’équipe nationale junior 2017-2018 - ainsi que la sécurité et le bien-être de toute personne participant à nos programmes - extrêmement au sérieux. Nous respectons le souhait de la jeune femme qui a fait part de cet incident de préserver son anonymat et nous invitons le reste de la population à en faire autant [...] Nous pouvons affirmer sans l’ombre d’un doute qu’aucun fonds publics n’ont servi au récent règlement de la poursuite», a écrit l’organisation dans un communiqué.
Des dirigeants de Hockey Canada devront comparaître devant le Comité permanent du patrimoine canadien le 20 juin prochain afin d'éclaircir cette situation qui secoue le monde du hockey depuis plusieurs semaines.
Selon le récit révélé pour la première fois par TSN, l’agression sexuelle s’est déroulée à la suite d’un gala de la Fondation Hockey Canada à London, en Ontario, en juin 2018.
Depuis la parution de la nouvelle, Hockey Canada est dans l’eau chaude. La ministre des Sports, Pascale St-Onge, a ordonné début juin une vérification financière pour s’assurer qu’aucun argent des contribuables n’avait été impliqué dans le règlement. «Ce que je veux savoir et ce que, je pense, tous les Canadiens veulent savoir, c’est s’il y a eu des fonds publics utilisés pour dissimuler cette horrible histoire de viol collectif», avait mentionné la ministre.
La Ligue nationale de hockey mène aussi son enquête alors que certains des accusés pourraient actuellement être des joueurs de la ligue. «Nous nous efforcerons de déterminer les faits sous-jacents et, dans la mesure où cela peut impliquer des joueurs qui sont maintenant dans la LNH, nous déterminerons quelles actions, le cas échéant, seraient appropriées», a-t-on indiqué le 4 juin dernier.