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Société

Grève d'un jour chez Héma-Québec : les collectes sont maintenues

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) précise que ce sont 132 infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes membres du Syndicat du personnel infirmier d'Héma-Québec (SPI-CSQ) qui sont en grève.

Le logo d'Hema Québec est vu lors d'une clinique le jeudi 29 novembre 2012 à Montréal.
/ Noovo Info

Source

La Presse canadienne

Une grève d’une journée touche ce mercredi le siège social d’Héma-Québec ainsi que ses centres permanents de prélèvements et ses collectes mobiles de la grande région de Montréal.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) précise que ce sont 132 infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes membres du Syndicat du personnel infirmier d'Héma-Québec (SPI-CSQ) qui sont en grève.

L’arrêt de travail touche les centres fixes de collecte de sang Globule situés au Quartier Dix 30 de Brossard, à Kirkland, au Centre Laval et à la Place Versailles, à Montréal. 

Les collectes mobiles situées au Carrefour du Nord de Saint-Jérôme, au centre communautaire de Saint-Lazare, à l'église de Saint-Jovite, au Carrefour Richelieu, aux Promenades St-Bruno et à l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, à Saint-Hilaire, sont également affectées.

Les syndiqués reprochent à l’employeur un manque d'ouverture à la table de négociation et la progression trop lente des discussions. La convention collective est échue depuis le 31 mars 2019. Un conciliateur a été nommé en janvier dernier, mais le syndicat déplore que les négociations aient peu progressé.

Parmi les principaux points en litige figure la question des salaires. Le syndicat affirme que les infirmières et infirmières auxiliaires d'Héma-Québec accusent un important retard salarial comparativement à leurs collègues du réseau public de santé et de services sociaux. Elles demandent donc la parité salariale avec le secteur public.

Les autres sujets en discussion portent notamment sur le temps supplémentaire obligatoire, la stabilité des horaires, l'accessibilité aux congés et le manque de personnel.

La présidente du SPI-CSQ, Nancy Landry, croit que les conditions de travail doivent être améliorées pour éviter qu’il devienne difficile de retenir et d'attirer le personnel infirmier à Héma-Québec.

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Présentez-vous à vos rendez-vous

En réponse au moyen de pression des syndiqués, Héma-Québec lance un appel aux donneurs de sang afin qu'ils se présentent à leur rendez-vous sur les différents sites de collecte.

L'organisation affirme que contrairement à ce que prétend un communiqué syndical, toutes les collectes de sang prévues sont maintenues, sur l'ensemble du territoire du Québec, en vertu des services essentiels et qu'il faut 1000 dons par jour pour répondre aux besoins des centres hospitaliers.

Héma-Québec souligne que des rencontres de négociation se poursuivent en mode actif, la plus récente ce lundi 4 juillet.

«Dans les dernières semaines, l'employeur a proposé au SPI-CSQ de procéder à des négociations en mode accéléré en vue d'atteindre une entente avant l'été. Cette proposition a été refusée par le SPI-CSQ, contrairement à tous les autres syndicats, dont celui des infirmières de Québec. L'employeur a présenté des offres comparables à celles du réseau de la santé. Les infirmières de Québec, affiliées à un autre syndicat, ont d'ailleurs accepté, à l'unanimité, la proposition de l'employeur à la suite d'une entente de principe intervenue le 23 juin», indique Roselyne Zombecki, vice-présidente Culture, personnes et leadership.

/ Noovo Info

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La Presse canadienne