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Les légendes des Canadiens de Montréal ont livré de touchants discours, mardi, rendant hommage à Guy Lafleur.
Les légendes des Canadiens de Montréal ont livré de touchants discours, mardi, rendant hommage à Guy Lafleur.
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Le membre du Temple de la renommée Yvan Cournoyer a offert ses condoléances à la famille du défunt et y est allé d’une anecdote sur le Démon blond lorsque ce dernier a décidé de prendre sa retraite.
«J’ai appelé Guy des fois pour m'informer comment il allait. Je voyais que le décision de prendre sa retraite l'affectait beaucoup. On se parlait souvent, mais un moment donné, un vendredi, je l’appelle et il me dit: “Ça va bien. J'ai des hauts et des bas des fois, mais ça va bien...”»
«Il me dit: “Yvan, hier j’ai lavé ma voiture trois fois“. J’ai dit: “Quoi?”»
«Guy Lafleur était le seul gars qui pouvait laver sa voiture trois fois», a conclu le numéro 12 du CH.
Une anecdote qui a soulevé un rire parmi la foule, assistant aux funérailles nationales de Guy Lafleur à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde.
«La famille du club de hockey Canadien a perdu une grande légende. Un homme qui aimait son public, et son public l’aimait», a ajouté Cournoyer.
«Je n’ai pas eu la chance de voir jouer Guy junior. La première fois que j’ai vu Guy sur la patinoire, j’ai vraiment été impressionné.»
Le Road Runner a terminé son discours en y allant d’un dernier «Guy! Guy! Guy!».
À voir dans la vidéo ci-dessus.
Le légendaire gardien de but Patrick Roy a également livré un discours en hommage au Démon blond. Le récipiendaire de trois trophées Vézina a raconté son arrivée avec le Canadien de Montréal et sa première rencontre avec Guy Lafleur.
«Il m’a donné un coup sur les pads et m’a dit: “Hey le kid, bienvenue chez les Canadiens”. C’était ça Guy Lafleur, s’est souvenu Casseau. Du cœur, du respect et de la générosité sans bornes.»
«Ses prouesses n’avaient pas de limites. C’était l’idole, le héro, l’inspiration et la preuve vivante qu’on peut et qu’on doit rêver grand.»
L’entraîneur-chef des Remparts de Québec est revenu sur «leur affrontement le plus mémorable», le 4 février 1989, lors du retour du numéro 10 au Forum de Montréal, dans l’uniforme des Rangers de New York.
«Dès l’échauffement, la foule était en délire et scandait son nom. Une soirée magique. Tellement magique, que quand il m’a scoré deux buts, j’ai reçu une ovation», a lancé Roy à la blague.
«Notre relation aura été à l’image d’une game de hockey de trois périodes marquantes: comme coéquipier, comme adversaire sur la glace et comme ancien. Devant le vide immense que crée ton départ, j’avoue que j’aurais bien pris une prolongation. Mais je comprends que tu gardes ça pour le monde en haut. Repose en paix mon ami, tout le monde ici sait que tu es un vrai», a conclu Roy.
Voyez le discours de Patrick Roy juste ici: