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Le chef de cabinet du président ukrainien, Andriy Yermak, a indiqué dans un message sur Telegram que 116 Ukrainiens ont été libérés.
Des dizaines de prisonniers de guerre russes et ukrainiens sont rentrés chez eux après un échange de prisonniers, ont déclaré les responsables des deux côtés samedi.
Le chef de cabinet du président ukrainien, Andriy Yermak, a indiqué dans un message sur Telegram que 116 Ukrainiens ont été libérés.
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Il affirme que les prisonniers de guerre libérés incluent des troupes qui ont défendu Marioupol pendant le siège de Moscou qui a réduit la ville portuaire du sud en ruines. Parmi les prisonniers de guerre libérés, il y a également des combattants de la région de Kherson et des tireurs d’élite capturés au cours des combats acharnés à Bakhmout.
Les responsables russes de la défense, quant à eux, ont annoncé que 63 soldats russes étaient revenus d’Ukraine après l’échange, y compris des prisonniers d'une «catégorie spéciale» dont la libération a été obtenue après la médiation des Émirats arabes unis.
Un communiqué publié samedi par le ministère russe de la Défense n’a pas fourni de détails sur ces captifs de «catégorie spéciale».
Au moins trois civils ont été tués en Ukraine au cours des dernières 24 heures, alors que les forces russes ont frappé neuf régions du sud, du nord et de l’est du pays, selon des reportages diffusés à la télévision ukrainienne par les gouverneurs régionaux samedi matin.
Deux personnes ont été tuées et 14 autres blessées dans la région orientale de Donetsk en Ukraine par les bombardements russes et les frappes de missiles, a déclaré le gouverneur Pavlo Kyrylenko dans une mise à jour sur Telegram samedi matin.
Parmi les victimes, un homme a été tué et sept autres personnes blessées vendredi après que des missiles russes aient frappé Toretsk, une ville de la région de Donetsk. Selon M. Kyrylenko, 34 maisons, deux garderies, une clinique médicale, une bibliothèque, un centre culturel et d’autres bâtiments ont été endommagés lors des frappes.
Sept adolescents ont reçu des éclats d’obus après l’explosion d’une mine antipersonnel tard vendredi dans la ville d’Izium, au nord-est du pays, a affirmé le gouverneur local Oleh Syniehubov sur Telegram. Il a précisé qu’ils ont tous été hospitalisés, mais que leurs vies n’étaient pas en danger.
Par ailleurs, des responsables ukrainiens régionaux ont rapporté des bombardements de nuit par la Russie de colonies frontalières dans le nord de la région de Soumy, ainsi que la ville industrielle de Marhanets, voisine de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
Kyiva longtemps accusé Moscou d’utiliser l’usine, que les forces russes ont saisie au début de la guerre, comme base pour lancer des attaques sur le territoire ukrainien à travers le fleuve Dniepr.