Début du contenu principal.
«Il ne fait plus aucun doute pour nous que le gouvernement de François Legault ne fait aucunement le choix d’aider l’école publique à se remettre de la dégradation qu’elle subit depuis 20 ans...»
La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) a rejeté à son tour la dernière offre du gouvernement Legault, mercredi.
À l'instar de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), la FAE dénonce des «reculs importants» dans les négociations avec Québec.
«Il ne fait plus aucun doute pour nous que le gouvernement de François Legault ne fait aucunement le choix d’aider l’école publique à se remettre de la dégradation qu’elle subit depuis 20 ans», a déclaré la présidente de la FAE, Mélanie Hubert.
Mme Hubert reproche également au premier ministre Legault d'opter pour une stratégie d'épuisement des enseignants en laissant «perdurer le conflit».
«Ce qui est complètement inacceptable et irresponsable quand on considère la souffrance enseignante et les impacts du manque de services de qualité aux élèves», a-t-elle ajouté.
Selon la FAE, la composition des classes demeure problématique, «puisque l’ouverture de nouvelles classes est toujours incertaine».
Mardi, la FSE-CSQ avait qualifié la dernière offre de Québec de «show de boucane».
La présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini, n'a pas compris «tout ce spectacle» à la suite de l'annonce de la nouvelle offre de Québec.
Dans une courte vidéo, Mme Scalabrini reproche au gouvernement de n'avoir rien offert de significatif quant aux «compositions des classes et sur l'allègement de la tâche».
Bien qu'elle se dit déçue, la FSE-CSQ ne se dit pas découragée pour autant. La FAE compte également poursuivre les négociations dans le but d'y arriver à une entente.
«On se retrousse les manches et on continue. Il nous reste du temps», a lancé Mme Scalabrini, qui souhaite une négociation de bonne foi avec le gouvernement Legault.