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Des rencontres en conciliation étaient déjà prévues entre les parties mardi, mercredi et jeudi, dans le but de susciter un rapprochement.
Les négociations reprennent mardi entre l'Institut national de santé publique du Québec et le syndicat qui représente les quelque 400 professionnels en grève.
Ces professionnels, membres d'un syndicat de la CSQ (Centrale des syndicats du Québec) ont amorcé lundi matin une grève d'une durée de trois jours.
Le syndicat représente notamment des conseillers scientifiques et spécialisés, ainsi que des analystes en informatique. Des professionnels de l'institut sont, par exemple, appelés à rendre des avis scientifiques sur différents enjeux de santé publique tels que la vaccination et les mesures de protection individuelle.
Bien que la grève ait été déclenchée lundi matin, des rencontres en conciliation étaient déjà prévues entre les parties mardi, mercredi et jeudi.
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«On a espoir qu'on puisse faire aboutir les choses pendant ces trois journées-là. Mais on va voir», a confié en entrevue le président du Syndicat des professionnelles et professionnels de la santé publique, Étienne Pigeon.
L'INSPQ, de son côté, a dit prendre au sérieux les revendications et les préoccupations des professionnels à son emploi.
«Nous poursuivons toutes et tous le même objectif: celui de conclure rapidement une entente satisfaisante pour notre personnel et qui correspondra aux valeurs de l'Institut. Les discussions continuent et nous avons bon espoir de pouvoir conclure une entente au cours des prochains jours», a fait savoir le président-directeur général de l'institut, Pierre-Gerlier Forest.
La convention collective du syndicat des professionnels est échue depuis mars 2020, comme c'était le cas pour un demi-million d'employés de l'État, avant que les syndicats et le gouvernement du Québec renouvellent les conventions collectives jusqu'en mars 2023.
La rémunération est le principal point en litige.
Les services essentiels sont assurés durant la grève, puisqu'il s'agit d'un conflit touchant le secteur de la santé. Le Tribunal administratif du travail y a déjà donné son aval, en apportant des précisions. Il a déclaré que les services prévus à l'entente entre les parties étaient suffisants pour que la santé et la sécurité de la population ne soient pas mises en danger.
La direction n’émettra pas de commentaires sur des négociations en cours et se concentrera sur les rencontres de conciliation des prochains jours.