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Ces CPE sont situés dans les régions de Montréal, de la Montérégie, de Laval, de Lanaudière, de l'Abitibi-Témiscamingue, de Chaudière-Appalaches, de Québec et de l'Estrie.
Quelque 3000 travailleuses dans des Centres de la petite enfance (CPE) débraieront à nouveau durant quelques heures, ce vendredi. Et six autres journées de grève sont maintenant prévues.
Les CPE concernés n'ouvriront leurs portes qu'à midi ce vendredi.
Ces Centres de la petite enfance sont situés dans les régions de Montréal, de la Montérégie, de Laval, de Lanaudière, de l'Abitibi-Témiscamingue, de Chaudière-Appalaches, de Québec et de l'Estrie.
Ce sont des membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, qui en sont ainsi à leur quatrième vendredi de débrayage d'une durée de quelques heures, depuis la mi-novembre.
Et la FIPEQ annonce, vendredi matin, qu’elle vient d’obtenir de ses membres un nouveau mandat de grève de six jours, à exercer au moment opportun. Ses membres se sont prononcées en faveur de ce mandat dans une proportion de 86 %.
La présidente de la FIPEQ, Anne-Marie Bellerose, affirme que «nous avons tenté jusqu’à maintenant d’épargner le plus possible les parents et les enfants, mais le réseau est en difficulté. Tout le monde le voit, sauf le gouvernement».
La fédération syndicale estime que les conditions de travail nuisent au recrutement de candidates et à leur rétention dans les services de garde.
Aussi, une autre organisation syndicale qui représente des travailleuses dans les CPE, soit le Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, a déjà tenu une journée de débrayage, mercredi dernier, et il en annonce deux autres les 11 et 18 décembre.
À voir : «On se bat pour notre salaire»: des éducatrices en colère veulent se faire entendre à Québec
La convention collective est échue depuis le 31 mars 2023, soit en même temps que celles des employés de l'État. Québec n'a déposé ses offres qu'au printemps dernier.
Le litige porte principalement sur les salaires. Selon l'échelle salariale qui était en vigueur le 31 mars 2023, une éducatrice qualifiée en CPE gagne 21,60 $ l'heure au premier échelon, 28,60 $ l'heure au 10e échelon, puis 30,03 $ l'heure après un an au 10e échelon.
Une éducatrice non qualifiée touche 18,52 $ l'heure au premier échelon.
La FIPEQ affirme n'avoir reçu qu'une offre de 12,7 % d'augmentation sur cinq ans, alors que les travailleurs du secteur public se sont vu accorder 17,4 % sur cinq ans.
Québec a déjà répliqué que l'augmentation de 17,4 % qui a été accordée aux employés de l'État l'a été en échange de «contreparties en matière de flexibilité en organisation du travail qui ont un impact réel sur les services».
Les négociations se poursuivent toujours entre les parties. Elles se déroulent alors qu'il y a pénurie de personnel dans les services de garde. Et Québec veut ouvrir des milliers de places pour répondre aux besoins.