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«Je continue à demeurer optimiste, malgré la situation», a mentionné la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.
Les deux principales organisations syndicales qui représentent des travailleuses dans les CPE sont à la table de négociation, ce jeudi, alors que la grève illimitée des syndiquées de la CSN en est à sa deuxième journée.
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La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN, a entamé mercredi matin son mandat de grève illimitée dans les CPE où elle est présente.
La Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, dispose d’un mandat de grève illimitée, mais a choisi de ne pas l’exercer avant la semaine prochaine au moins. Elle est de retour à la table de négociation aujourd’hui.
Quant au Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, il a annoncé mercredi que ses membres aussi venaient de se doter d’un mandat de grève illimitée. Lui non plus n’a pas encore arrêté de date pour le déclenchement de sa grève. « Je continue à demeurer optimiste, malgré la situation », a lancé la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, en point de presse à Québec.
La ministre a réitéré que pour ce qui est des éducatrices dans les CPE, le salaire maximum offert atteignait maintenant 30 $, au 12e échelon. Le salaire des employés de soutien L’enjeu principal, maintenant, est le salaire qui doit être versé aux employés de soutien dans les CPE, c’est-à-dire aux travailleuses à la cuisine, à l’entretien et à l’administration.
Québec offre de 6 à 9,3 % sur trois ans, dépendamment du titre d’emploi. Il s’inspire ainsi des augmentations accordées aux employés de l’État en général. La FIPEQ demande de 13,6 à 14,8 % d’augmentation sur trois ans pour ces employés de soutien, non pas les mêmes augmentations que pour les éducatrices.
La FSSS n’a pas voulu dévoiler ses demandes pour ces employés, mais a assuré qu’elles sont inférieures à celles demandées pour les éducatrices. À ce sujet, la ministre LeBel s’est dite ouverte à trouver « des aménagements » pour satisfaire les employés de soutien aussi, tout en respectant son objectif de garder les mêmes augmentations qu’elle a versées au secteur public.