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La rencontre de conciliation de la dernière chance se poursuivait encore, jeudi en fin d'après-midi, entre le syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval et l'association patronale, dans le but d'éviter la grève.
La rencontre de conciliation de la dernière chance se poursuivait encore, jeudi en fin d'après-midi, entre le syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval et l'association patronale, dans le but d'éviter la grève.
Le Syndicat des travailleuses des CPE de Montréal et Laval s'est déjà doté d'un mandat de 10 jours de grève à être exercé au moment opportun. Il a déjà annoncé qu'il tiendrait quatre de ces journées de grève à compter de mardi prochain.
Toutefois, une ultime rencontre de conciliation avec les parties patronale et syndicale était prévue jeudi en début d'après-midi. Et elle était toujours en cours en fin d'après-midi.
Du côté syndical, on affirme avoir reçu une proposition.
Ce sont 60 syndicats qui gèrent 83 installations, à Montréal et Laval, qui doivent théoriquement être touchés par quatre journées de grève à compter de mardi prochain, s'il n'y a pas de dénouement d'ici là.
Les conventions collectives qui concernent l'ensemble des syndicats qui représentent les travailleuses dans les CPE au Québec avaient pourtant été renouvelées, en décembre dernier.
Toutefois, l'association patronale de la région de Montréal et Laval ne siégeait pas à la table de négociation nationale à ce moment-là. Elle tient à négocier sa propre convention collective.
Trois clauses posent encore problème, touchant des garanties quant à la durée de la semaine de travail, quant au rôle de l'équipe de travail et quant au comité de sélection et de permanence.
L'association patronale y tient, au nom de l'efficacité de fonctionnement d'un CPE et pour des raisons d'imputabilité. Le syndicat y tient aussi, affirmant qu'y renoncer constituerait un «recul majeur».