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George Russell a été le premier à traverser le fil d’arrivée et est monté sur la première marche du podium, dimanche, mais...
George Russell a été le premier à traverser le fil d’arrivée et est monté sur la première marche du podium, dimanche, mais c’est plutôt son coéquipier Lewis Hamilton qui a été déclaré gagnant du Grand Prix de Formule 1 de Belgique.
Russell, qui croyait initialement avoir triomphé en vertu d’une audacieuse stratégie à un arrêt, a été disqualifié puisque sa Mercedes ne respectait pas le poids minimal permis par le règlement au terme de l’épreuve.
«Déchirant, a écrit Russell sur la plateforme X, anciennement connue sous le nom de Twitter. Le poids de la voiture était 1,5 kg sous la norme et on a été disqualifiés de la course. On a tout laissé en piste et je suis fier d’avoir franchi la ligne d’arrivée en premier. Il y en aura d’autres à venir.»
Il s’agit donc d’une deuxième victoire pour Hamilton cette saison et d’une 105e en carrière. Il a maintenant gagné deux des trois dernières courses avec son triomphe à Silverstone, lui qui avait passé près de 1000 jours sans gagner auparavant.
L’Australien Oscar Piastri, de McLaren, et le Monégasque Charles Leclerc, de Ferrari, obtiennent les deuxième et troisième places.
Meneur au classement des pilotes, le Néerlandais Max Verstappen s’est classé en quatrième position. Il a dû prendre le départ de la 11e position en vertu d’une pénalité de 10 places sur la grille en raison d’une pénalité pour l’utilisation d’un moteur supplémentaire.
Le Britannique Lando Norris (McLaren) a connu un autre mauvais départ et a pris la cinquième place au classement final de l’épreuve, permettant à Verstappen d’augmenter son avance à 78 points.
«C’était dans l’ensemble une journée positive pour moi, considérant que je partais de la 11e place et qu’on a terminé devant Norris, qui est mon principal rival au championnat», a analysé Verstappen.
Le Québécois Lance Stroll, qui s’est plaint du manque de vitesse de pointe de son Aston Martin au cours de la course, a été l’un des rares pilotes à opter pour une stratégie à un arrêt. Celle-ci lui a permis de convertir sa 15e place sur la grille de départ en 11e position au classement de l’épreuve.
«Il est devenu clair pendant la course que la dégradation des pneus était inférieure à celle prévue, donc on a choisi d'opter pour la stratégie à un arrêt, a expliqué Stroll. J'étais 10e à quelques tours de la fin de la course, mais à ce moment-là, j'avais du mal avec les pneus et on n'avait pas la vitesse nécessaire pour conserver notre position.
«On n'avait pas le rythme dont on avait besoin pour nous battre aujourd'hui. Je pense qu'on a encore beaucoup de travail à faire pour rattraper le retard face aux quatre meilleures équipes.»
Son coéquipier Fernando Alonso, qui a également opté pour un seul passage aux puits, a terminé huitième.
La disqualification de Russell a ruiné ce qui était une impressionnante démonstration de gestion des pneus par le pilote de 26 ans, qui s'est élancé de la sixième place. Il n'a fait qu’un arrêt, au 10e tour, tandis que tous les autres prétendants à la victoire sont passés deux fois par les puits.
Russell a été rattrapé par Hamilton à la fin de la course, le septuple champion du monde ayant des pneus plus frais. Il a défendu sa position devant son coéquipier jusqu’au drapeau à damiers.
Mais tout ça n’a servi à rien.
«On doit encaisser la disqualification sans broncher, a déclaré le directeur de l'équipe Mercedes, Toto Wolff.
«On a clairement fait une erreur et on doit s’assurer qu’on retiendra la leçon. La perte d’un doublé est frustrante et on ne peut que s’excuser à George, qui a réussi une excellente course.»
Mercedes a maintenant remporté trois des quatre dernières courses après un début de saison difficile.
Avec McLaren, Mercedes, Red Bull et Ferrari qui montraient un rythme similaire – et évitaient les accidents –, la victoire était une question de petites marges.
Piastri était à moins de deux secondes de Russell et les six premiers pilotes ont terminé dans un intervalle de 10 secondes. Piastri a d’ailleurs indiqué qu’il croyait que ses pneus plus frais allaient faire la différence.
«[Mais] il fallait continuer [avec l’ancien train de pneus], comme George nous l’a montré», a dit Piastri, qui a malgré tout obtenu son quatrième podium de la saison.
Les sept gagnants en 13 courses après le GP de Hongrie représentaient déjà le plus grand nombre de vainqueurs différents depuis 2012. Verstappen n’a pas gagné à ses quatre dernières courses.
L’Espagnol Carlos Sainz fils (Ferrari) a terminé sixième, devant le Mexicain Sergio Perez (Red Bull).
Avec 14 courses disputées sur 24 prévues, la saison entre désormais dans sa pause estivale jusqu'au GP des Pays-Bas, le 25 août.