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On lui reproche d'avoir transmis des informations confidentielles du parti à un chroniqueur radio.
Le militant Vincent Boulay a été exclu de toute instance du Parti québécois (PQ); la secrétaire nationale du PQ lui reproche d'avoir transmis des informations confidentielles du parti à un chroniqueur radio.
Le PQ a finalement pris la décision vendredi de sévir à l’endroit du membre de la Commission politique du PQ en raison de «manquements substantiels au devoir de loyauté et un bris de confidentialité qui incombe aux membres élus des instances du Parti Québécois».
La présidente de la Commission politique du PQ et membre du Conseil exécutif national (CEN), Camille Pellerin-Forget, a toutefois déclaré que M. Boulay demeurera tout de même membre du parti.
«Il lui a été rappelé de respecter les règles du parti pour la suite», peut-on lire dans son message publié sur les réseaux sociaux.
Le CEN du PQ attribue également plusieurs manquements à M. Boulay concernant la Politique de communication du parti et d'avoir même contrevenu à plusieurs articles du Code d'éthique du PQ, notamment par ses «communications sur les réseaux sociaux».
«Je tiens d'emblée à réitérer que le Parti Québécois valorise toujours la discussion et les opinions de ses membres et militants et continue d'encourager la vie démocratique dans nos instances et qu'à ce titre, aucune publication de lettre n'a jamais fait l'objet de quelconque plainte», a ajouté Mme Pellerin-Forget.
«Je rappelle aussi que les membres, et particulièrement les membres élus au sein de nos instances, sont régis par un ensemble de règles adoptées démocratiquement par les membres.»
Dans une entrevue vendredi avec La Presse Canadienne, M. Boulay se défend d'avoir contrevenu au code d'éthique.
Il a laissé entendre que c'était plutôt un signe de l'autoritarisme du chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon.
À l'origine du conflit, il y aurait notamment une lettre ouverte de M. Boulay publiée le 24 octobre dans le Journal de Montréal concernant l'enquête sur le noyautage de l'école publique Bedford de Montréal par l'intégrisme religieux.
M. Boulay indique qu'il ne faut pas y voir «l’islamisation de l’école publique» ou de «l’entrisme religieux», alors que son chef, M. St-Pierre Plamondon, a fait référence à de «l'entrisme religieux» concernant cette controverse.
-Avec des informations de Patrice Bergeron, pour La Presse canadienne