Début du contenu principal.
Selon lui, il ne faut pas donner un micro à ces militants qui font de la propagande environnementale.
Le gouvernement Legault déplore qu'on donne du temps d'antenne dans les médias à des «anarchistes qui font de la propagande environnementale».
C'est en ces mots que le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a fustigé des médias qui ont obtenu des entrevues avec les militants écologistes qui ont bloqué le pont Jacques-Cartier, à Montréal, mardi.
Lors de leur coup d'éclat en matinée, le ministre avait déjà laissé entendre par l'entremise du réseau X que les médias encourageaient des militants à recommencer en leur donnant la parole. La Fédération professionnelle des journalistes (FPJQ) avait condamné cette sortie du ministre.
«Premièrement, le fait qu'on explique à la population la situation du pont Jacques-Cartier hier (mardi) matin ne me cause aucun problème, mais il était déplorable qu'on donne un micro à des anarchistes qui font la promotion de leur propagande environnementale», a précisé M. Bonnardel mercredi à l'Assemblée nationale.
Un porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre faisait référence à une entrevue accordée par un des militants à une chaîne de nouvelles continues ainsi qu'à une station de radio de la métropole.
Le ministre a rappelé que 90 000 personnes empruntent quotidiennement cette infrastructure qui relie la rive-sud du fleuve Saint-Laurent à l'île de Montréal.
Les deux grimpeurs sont montés jusqu'au sommet de la structure et ils y sont restés pendant plusieurs heures avant d'être arrêtés en après-midi.
Ils ont déployé une bannière rouge sur laquelle on pouvait lire: «Le pétrole nous tue».
La fermeture du pont Jacques-Cartier en pleine heure de pointe matinale a inévitablement entraîné de la congestion pour les automobilistes, notamment sur les autres axes routiers, surtout en Montérégie.