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À trois jours de la fin de la consultation citoyenne lancée par le gouvernement du Québec
La Direction de la santé publique (DSPu) de l'Abitibi-Témiscamingue dépose une kyrielle de recommandations dans l'espoir que la Fonderie Horne atteigne le plus rapidement possible la norme québécoise d'arsenic fixée à trois nanogrammes par mètre cube.
L'entreprise promet, dans son plan de modernisation majeur évalué à 500 M$, de réduire de 100 à 15 nanogrammes par mètre cube ses émissions dans un horizon de cinq ans. Une réduction des émissions atmosphériques à 15 nanogrammes permettrait de protéger les personnes plus vulnérables comme les enfants à naître, les tout-petits et les femmes enceintes.
Dans un document de 41 pages, à trois jours de la conclusion de la consultation citoyenne du ministère de l'Environnement, la Santé publique recommande le développement d'un projet pilote quant au suivi horaire des métaux et l'augmentation de la fréquence du prélèvement des échantillons aux stations.
Voyez le récapitulatif d'Anaïs Elboujdaini au bulletin Noovo Le Fil 17.
Il est également souhaité qu'un projet pilote de dépistage du cancer du poumon soit déployé en Abitibi-Témiscamingue.
L'une des mesures phares est l'instauration d'une autorisation ministérielle dynamique afin de resserrer les exigences dans le temps, selon l'avancement des travaux et des connaissances de la Fonderie Horne.
«C'est pour ça qu'on demande une autorisation dynamique. On espère que le maximum d'effort soit mis chaque trimestre pour diminuer les émissions. On espère qu'on arrive aux trois [nanogrammes] le plus rapidement possible. On espère, si c'est possible, de le faire en cinq ans. D'autres mesures vont s'ajouter à ça. On a parlé d'un potentiel élargissement de la zone de transition. Ça va être de voir comment ça évolue.» -Dr Stéphane Trépanier, directeur par intérim de la Santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue.
La documentation peut être consultée ici.