Début du contenu principal.
L'ancien député libéral, aujourd'hui avec la CAQ, assure ne pas avoir participé aux discussions dans le dossier en 2004
Le candidat caquiste dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue aux élections d'octobre, Daniel Bernard, se défend dans le dossier de la Fonderie Horne.
De plus en plus de groupes et citoyens pointent du doigt le gouvernement libéral sur ce fameux rendez-vous manqué de 2004.
Cette année-là, le gouvernement de Jean Charest n'a pas imposé un plafond d'émissions d'arsenic à l'entreprise, bien que c'était son intention.
Daniel Bernard était le député libéral dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue à cette époque.
«Je suis vraiment content qu'on me pose la question. Je dois remettre les pendules à l'heure par rapport à ce qui a été dit par les opposants. J'étais député en 2004 effectivement, mais j'ai perdu mon élection le 26 mars 2007. L'attestation et les consultations ont eu lieu par après et je n'étais plus là. Je n'étais plus député. L'attestation est sortie au mois de novembre. Les derniers cheminements de ce dossier, je n'étais pas présent.», assure le candidat caquiste.
En 2007, la Fonderie Horne a eu l'autorisation d'émettre des concentrations de 200 nanogrammes par mètre cube (ng/m3) dans l'air, alors que la norme québécoise est pourtant de trois nanogrammes.
Toutefois, ce n'est qu'en 2008 que Daniel Bernard a regagné son poste de député, toujours avec les libéraux.