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La Ville de Rouyn-Noranda et la direction de la Santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue feront le point publiquement mercredi après-midi, en conférence de presse à Rouyn-Noranda.
La Ville de Rouyn-Noranda et la direction de la Santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue feront le point publiquement mercredi après-midi, en conférence de presse à Rouyn-Noranda, à propos de l’annonce de l’autorisation ministérielle à la Fonderie Horne et de la relocalisation de centaines de résidents.
Le mois dernier, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il débourserait 88,3 millions $ pour soutenir la Ville de Rouyn-Noranda dans la création d'un nouveau quartier et la relocalisation de près de 200 familles qui vivent dans le secteur Notre-Dame et qui sont exposées aux émissions polluantes de la Fonderie Horne. L'entreprise Glencore, qui est propriétaire de la fonderie, fera l'acquisition, à ses frais et de gré à gré, des bâtiments et des terrains dans la zone.
Lors de l’annonce de la création d’un nouveau quartier, la Ville de Rouyn-Noranda et le gouvernement du Québec ont tous deux dit qu’ils ignoraient où il serait érigé, mais ont reconnu que l’opération pourrait prendre plusieurs années. La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a cependant annoncé qu'une aide financière serait disponible pour les locataires qui se trouveront une habitation dont le coût du loyer est plus élevé que ce qu'ils paient actuellement.
Quoiqu’il en soit, l'annonce de la relocalisation des familles a provoqué une onde de choc dans le quartier Notre-Dame. Certains citoyens y voient une occasion de quitter un secteur où les émissions polluantes de la fonderie sont associées à un risque estimé accru de cancer, mais d'autres appréhendent les prochains mois avec tristesse et angoisse.
La ministre Laforest a promis qu'une équipe d'intervention en soutien psychosocial sera disponible en tout temps pour les personnes qui seront relocalisées.
Quant à la nouvelle autorisation ministérielle accordée le mois dernier à la Fonderie Horne, elle exige que l'entreprise atteigne la cible de 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air (ng/m3) en 2027. Le gouvernement du Québec impose aussi des seuils d'émission d'arsenic de 65 ng/m3 au cours de la présente année 2023 et 45 nanogrammes pour 2024 , 2025 et 2026.
Le gouvernement exige également que l'entreprise présente un plan d'action d'ici 2027 pour éventuellement atteindre la norme 3 ng/m3. Toutefois, aucun échéancier n'a été fixé pour atteindre cette norme.