Début du contenu principal.
Les membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada ont finalement «voté massivement» en faveur des ententes de principe.
Les membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada ont finalement «voté massivement» en faveur des ententes de principe qui étaient intervenues, plus tôt ce printemps, avec le Conseil du trésor et l'Agence du revenu du Canada.
Ils étaient 155 000 touchés, au plus fort du conflit, soit 120 000 fonctionnaires fédéraux travaillant dans les différents ministères et organismes et négociant avec le Conseil du trésor, ainsi que 35 000 membres du Syndicat des employés de l'impôt, aussi affilié à l'AFPC.
Le grand syndicat pancanadien rapporte un vote favorable «massif», tant à l'Agence du revenu du Canada que dans la fonction publique proprement dite, mais il n'en précise pas le pourcentage.
Ces travailleurs de la fonction publique fédérale et de l'impôt avaient débrayé au mois d'avril, en faisant un des plus importants débrayages au pays.
Le salaire et le télétravail étaient les principaux points en litige. L'Alliance estime avoir fait d'importants gains aux deux chapitres.
Elle évoque «des augmentations cumulatives totalisant 12,6 % sur quatre ans», ayant cours pour les années 2021 à 2024.
En matière de télétravail -- une question clé, tant dans la fonction publique fédérale que provinciale et dans bien des entreprises privées -- l'AFPC estime avoir obtenu «la meilleure protection au pays».
L'Alliance, qui est affiliée à la FTQ au Québec, estime que son entente pourrait avoir un effet d'entraînement sur d'autres groupes de travailleurs. «Ensemble nous avons remporté des gains considérables qui ont fixé la barre pour l'ensemble des travailleuses et des travailleurs au Canada», a commenté le président national de l'AFPC, Chris Aylward.
Les votes ont été tenus du 26 mai jusqu'à ce vendredi midi. La signature des conventions collectives aura lieu au cours des prochaines semaines.