Début du contenu principal.
La FC-CSN affirme que l’entente ne prévoit aucun recul dans les conditions de travail et y ajoute même un certain nombre de «bonifications», notamment en ce qui a trait à «la protection du lien d’emploi».
En arrêt de travail depuis le 7 septembre, donc depuis près de 7 mois, les employés du Hilton Québec ont voté pour l'entente de principe conclue avec la direction de l'hôtel sur une nouvelle convention collective.
Le syndicat de la Fédération du commerce (FC-CSN) a confirmé l’entente lundi.
La FC-CSN affirme que l’entente ne prévoit aucun recul dans les conditions de travail et y ajoute même un certain nombre de «bonifications», notamment en ce qui a trait à «la protection du lien d’emploi».
Photo fournie par le Syndicat de la Fédération du commerce (FC-CSN) - Employés(es) du Hilton Québec.
Parmi les gains réalisés par les travailleuses et les travailleurs, notons des augmentations de salaire totalisant 12 % sur quatre ans. Dans les faits, ils reprendront le travail avec un salaire 8 % plus élevé que celui qu’ils avaient au début du déclenchement de la grève.
La présidente du syndicat, Louise Jobin, affirme que les travailleurs ont obtenu gain de cause «parce qu’ils se sont montrés déterminés, solidaires et qu’ils ont fait confiance à leur comité de négociation, même dans les moments les plus difficiles».
À lire également :
Elle ajoute «qu’il n’y aurait jamais dû y avoir de conflit de travail au Hilton Québec» et «qu'il faut espérer que l’employeur va se souvenir que ça peut lui coûter cher, nous manquer de respect.»
«Nous voulons maintenant regarder en avant. Reprendre notre travail, retrouver notre clientèle le plus rapidement possible. Nous appelons la direction du Hilton Québec à reconstruire avec nous des relations de travail plus harmonieuses sans tarder», de conclure Mme Jobin.
Il y a maintenant 19 ententes dans le secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN). Le syndicat précise que les négociations se poursuivent toutefois dans les cinq autres hôtels de la ronde de négociation coordonnée.
« Cela fait maintenant une quarantaine d’années que nous menons des négociations coordonnées dans le secteur de l’hôtellerie et la formule porte toujours ses fruits, se réjouit le trésorier de la fédération, Michel Valiquette.
«Notre message est simple : la relance, ça doit passer par nous, les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie. Cette fois-ci, certains hôteliers ont voulu tenter de briser notre solidarité en provoquant de longs conflits de travail qui auraient pu être évités. Nous ne pouvons que souhaiter que ce règlement nous permette de regarder vers l’avenir», affirme-t-il.