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François Gingras a expliqué au coroner Luc Malouin que l’enquête a été faite selon les bonnes pratiques et les enseignements en vigueur.
Un expert-conseil en enquête de l’École nationale de police de Québec (ENPQ), François Gingras, estime que les policiers qui ont enquêté sur la disparition de Martin Carpentier et de ses fillettes Norah et Romy ont bien fait leur travail.
Au 14e jour de l’enquête publique qui vise à faire la lumière sur leurs décès, François Gingras a expliqué au coroner Luc Malouin que l’enquête a été faite selon les bonnes pratiques et les enseignements en vigueur.
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Il admet toutefois que le chaos et l’entrée massive d’informations dans les jours suivants l’accident auraient pu ralentir le travail des policiers.
«Impeccable? Je reste prudent, mais les principales démarches d’enquête ont été faites», a commenté M. Gingras à l'audience lundi.
Selon lui, si le chaos et la surcharge d'information avaient été mieux maîtrisés, le pire scénario - soit le fait que Martin Carpentier pouvait représenter un danger pour ses filles - aurait pu être considéré plus rapidement.
Plus tôt dans la journée, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a également révélé que la Sûreté du Québec (SQ) n’avait pas accepté toute l’aide qu’il lui avait offerte, notamment pour les recherches sur le terrain.
L’enquête tire à sa fin. Elle doit se terminer cette semaine. Le coroner entendra notamment un psychiatre ainsi que la mère des victimes, pour une seconde fois.