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Les 389 feux de forêt répertoriés cette année ont aussi été bien en deçà de la moyenne annuelle des dix dernières années au Québec, de 472 incendies.
Le Québec a eu la chance cette année de profiter d’une saison au cours de laquelle une très faible superficie de forêt a brûlé.
Dans un bilan dressé jeudi, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) souligne qu’à peine 242, 9 hectares (ha) de forêt ont été affectés par le feu en Zone de protection intensive (ZPI). Il s’agit de l’une des plus petites superficies brûlées depuis que des données statistiquement comparables sont disponibles.
Ainsi, depuis 1984, seules les années 2004 et 2008 ont pu se comparer à la dernière saison.
Les 389 feux de forêt répertoriés cette année ont aussi été bien en deçà de la moyenne annuelle des dix dernières années au Québec, de 472 incendies.
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Pourtant, le début de la saison s’est avéré particulièrement occupé pour les équipes de la SOPFEU. Du 30 avril au 14 mai, pas moins de 212 incendies ont pris naissance, ce qui a correspondu à 55 % de tous les feux répertoriés au cours de la saison entière.
La SOPFEU explique que le temps anormalement sec dès le début du jour et des températures particulièrement élevées ont fait en sorte que le danger d’incendie a varié d’élevé à extrême durant cette période.
La séquence de sécheresse a cependant pris fin peu après en raison des conditions météo favorables caractérisées par le passage de plusieurs systèmes dépressionnaires qui ont perduré, de façon régulière, tout au long de l’été.
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La SOPFEU a observé que les mois de juin et de juillet ont été marqués par des quantités de pluie régulières et importantes, supérieures aux normales de saison. Il n’y a pas eu d’assèchement de la végétation.
La saison relativement calme a permis à la SOPFEU de contribuer à la lutte aux incendies de forêt en Alberta, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et dans l’État de New York.
Malgré les données satisfaisantes de la saison 2022, la SOPFEU fait remarquer que 73 incendies ont été attribuables à des mégots de cigarette jetés au sol, 66 autres ont eu comme origine un feu de camp mal éteint et 82 feux de forêt ont été causés par un brûlage de rebut.
Globalement, 94 % des incendies allumés au Québec cette année ont été causés par l’activité humaine.