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Elle pourrait maintenant faire face à un nouveau chef d’accusation de bris de conditions.
L’ex-conjointe du prédateur sexuel Frédérick Brousseau, Véronik Cournoyer, a été expulsée de sa thérapie et pourrait maintenant faire face à un nouveau chef d’accusation de bris de conditions, selon des informations obtenues par Noovo Info.
Cournoyer avait écopé d’une peine de deux ans d’emprisonnement à purger dans la collectivité, le 22 avril dernier. Il lui était toutefois autorisé de débuter cette peine en maison de thérapie, un processus qu’elle avait déjà entamé avant de recevoir sa sentence.
Selon nos informations, Cournoyer a été transférée au cours des derniers jours à l’établissement de détention Leclerc de Laval et sera de retour devant un juge lundi. Il n’est pas impossible qu’elle doive purger le restant de sa peine en détention ferme, plutôt que dans le cadre d’un emprisonnement dans la collectivité.
Lors de l’imposition de sa sentence, la juge Claire Desgens avait avoué avoir réfléchi avant d’entériner la suggestion commune de la défense et de la Couronne sur la peine. « La peine qu’on me suggère est une peine qui sort des sentiers habituels parce que c’est un dossier qui sort des sentiers habituels », avait-elle dit à Cournoyer. Il lui aura finalement fallu moins de deux semaines avant de briser ses conditions.
Rappelons que Cournoyer avait plaidé coupable d’agression sexuelle avec la participation d’un tiers et de possession de pornographie juvénile. Elle a participé avec son ex-conjoint Frédérick Brousseau aux agressions de jeunes filles, en plus de filmer certaines de ces scènes atroces. Elle avait toutefois témoigné avoir subi elle aussi les foudres de son ex-conjoint.
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