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Éric Lizotte, qui habite à 400 mètres de l'entreprise Propane Lafortune, a raconté qu'il voulait aider les survivants potentiels après avoir eu connaissance de l'incendie, jeudi matin.
Un homme témoin de l'explosion dans une entreprise québécoise de distribution de propane à Saint-Roch-de-l'Achigan, dans Lanaudière, a affirmé s'être précipité sur les lieux et avoir tenté de sauver une femme en détresse.
Éric Lizotte, qui habite à 400 mètres de l'entreprise Propane Lafortune, a raconté qu'il voulait aider les survivants potentiels après avoir eu connaissance de l'incendie, jeudi matin.
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Il a expliqué avoir vu une femme tasser désespérément des débris pour essayer de s'échapper, mais qu'une partie du plafond et un mur s'étaient effondrés sur elle alors qu'il tentait d'aller la chercher.
«Quand j'ai tenté de retirer les débris, j'ai ressenti une immense chaleur. C'était une fournaise. C'était incroyable. J'ai mis de la neige sur ma tête pour la refroidir afin de m'approcher de la femme. J'entendais des explosions dans toutes directions», a raconté M. Lizotte.
«Je me suis approché à deux pieds d'elle. À ce moment-là, j'ai vu qu'une partie du toit était sur le point de s'effondrer. J'ai hésité à avancer quand tout à coup, ça s'est effondré, emportant le mur opposé. Tout est tombé sur elle. Et quelques secondes plus tard, des flammes ont jailli. Il n'y avait rien que je pusse faire. Je suis sorti et je suis parti.»
Deux employés et un sous-traitant sont toujours portés disparus alors que la police provinciale poursuit son enquête, en collaboration avec des techniciens en incendie criminel. Hydro-Québec participe également à l'investigation.
Les autorités policières ne croient pas que l'explosion était un acte criminel, mais n'ont pas encore déterminé la cause de l'événement.
M. Lizotte enlevait de la neige de sa camionnette au moment de l'explosion. Même s'il n'a rien entendu, il a vu une partie du toit décoller dans les airs.
«J'ai rapidement dit à mon partenaire d'appeler le 911. J'ai pris mon autre auto pour me rendre aux installations. Ça m'a pris environ 45 secondes», a-t-il relaté.
Il a immédiatement remarqué les dégâts importants subis par un garage voisin afin de tourner son attention vers l'entrée du siège social de l'entreprise.
«Tout était en train de s'effondrer. L'explosion avait soufflé une partie des bureaux administratifs.»
La police et l'entreprise n'ont pas dévoilé de mise à jour sur le statut des personnes manquant à l'appel.
Vendredi, une porte-parole de la Sûreté du Québec, Éloïse Cossette, avait précisé que la scène est très vaste et que le travail d'enquête serait complexe, impliquant des experts en scène d'incendie de la SQ, des pathologistes et des enquêteurs de la CNESST.
«D'une part, la scène est très grande; il faut comprendre qu'il y a eu une explosion, effondrement de bâtiments. Les débris se sont retrouvés là, empilés les uns sur les autres (...) Il y a toujours présence de produits dangereux, non pas pour la population, mais pour les intervenants qui doivent fouiller les décombres», avait-elle expliqué.