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Plus de 600 appareils numériques ont été saisis dans le cadre de l'enquête.
La police provinciale de l'Ontario annonce que 64 suspects font face à un total de 348 accusations dans le cadre d'une série d'enquêtes sur l'exploitation sexuelle d'enfants dans toute la province.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Les arrestations ont été annoncées lors d'une conférence de presse à Scarborough mercredi matin.
La police a expliqué que l'affaire, appelée Projet Aquatic, a été lancée en février 2024 et comprenait 129 enquêtes distinctes dans toute la province concernant du matériel d'abus sexuel en ligne.
Le sergent-détective Tim Brown a déclaré aux journalistes mercredi que 34 enfants victimes avaient été identifiés dans le cadre de l'enquête. La police a indiqué que le Projet Aquatic avait permis de «protéger» 30 autres enfants, ce que Tim Brown a défini comme le fait de retirer les enfants d'une « position dangereuse » où ils pourraient être «offensés».
Plus de 600 appareils numériques ont été saisis dans le cadre de l'enquête.
La police allègue que dans un cas, un individu a organisé un rendez-vous avec des enquêteurs sous couverture dans l'intention de rencontrer un enfant à des fins sexuelles. Un autre suspect, selon la police, était en possession d'environ 21 téraoctets de données contenant du matériel pédopornographique.
Selon la police, la majeure partie de l'enquête a été «réactive», les enquêteurs ayant répondu à des plaintes émanant de différents fournisseurs de services électroniques.
«Nous travaillons sans relâche pour faire pression sur ceux qui cherchent à nuire à nos enfants», a dit M. Brown à la presse. «Ces dangers ne se limitent pas aux coins sombres de l'internet. Les prédateurs vont là où vont les enfants».
Signy Arnason, directrice générale adjointe du Centre canadien de protection de l'enfance, a déclaré que le service canadien de signalement des abus sexuels et de l'exploitation des enfants en ligne, Cybertip.ca, recevait environ deux à trois mille signalements par mois.
«Notre travail nous a permis de constater l'existence de réseaux de plus en plus importants d'adultes ayant un intérêt sexuel problématique pour les enfants. Ces communautés en ligne partagent du matériel sexuel sur les abus d'enfants, s'encouragent mutuellement à partager des tactiques, y compris des manuels pratiques», a-t-elle mentionné.
«Elles normalisent l'abus et l'exploitation sexuels des enfants. Nombreux sont ceux qui, au sein de ces communautés, sont obsédés par certaines victimes, essaient de les localiser, voire les traquent jusqu'à l'âge adulte. Des environnements tels que le dark web attisent et facilitent ces comportements, et les images générées par l'IA ont fait basculer un problème déjà épidémique.»
Avec de l'information de Codi Wilson, CTV News