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Eve Torres réagit à la déclaration incendiaire d'Éric Duhaime
Eve Torres, militante féministe, a offert une réponse simple à une déclaration incendiaire d’Éric Duhaime à son sujet.
L’ancienne candidate de Québec solidaire (QS) s’est décrite comme «une femme, certes musulmane, mais féministe et pro-choix», dans une publication sur Twitter, jeudi.
Sur les ondes du @le985fm @E_Duhaime affirme que je serais contre l'avortement parce que je porte un foulard !?
— Eve Torres (@EveTorresLVDF) May 5, 2022
Notez ceci : je suis une femme, certe musulmane, mais féministe et pro choix d'aussi loin que je me souvienne.
Ce sera tout !
@Ant_Robitaille @kick1972
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La veille, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), s’était ainsi interrogé sur les ondes de la radio du 98,5 FM : «Pensez-vous vraiment qu’Eve Torres, qui porte le voile, c’est une femme qui est pro choix, ça?»
Éric Duhaime se défendait de cette manière, entre autres, à propos la candidature conservatrice du Dr Roy Eappen en vue des prochaines élections provinciales. L’endocrinologue a déjà communiqué son positionnement anti-avortement par le passé, position que ne partage pas le PCQ.
Eve Torres, première femme voilée à se présenter pour une élection au Québec, avait été défaite dans Mont-Royal-Outremont sous la bannière solidaire lors du scrutin 2018, d’où l’attaque d’Éric Duhaime initialement destinée à Gabriel Nadeau-Dubois, chef de QS. Le chef du PCQ dire croire dure comme faire que les positions personnelles — comme les convictions religieuses ou la position sur l’avortement — ne doivent pas être considérées dans l’acceptation d’un membre de parti politique, pour autant que la position officielle dudit parti soit respectée.
Les détails d’un projet d'avis qui ont coulé cette semaine suggèrent que la Cour suprême des États-Unis pourrait être sur le point d'annuler le jugement historique de 1973 Roe contre Wade, qui a légalisé l'avortement dans tout le pays.
Une décision d'annuler Roe entraînerait l'interdiction d'avortement dans environ la moitié des États et pourrait avoir d'énormes répercussions pour les élections de cette année. Mais il n'est pas clair si le projet représente le dernier mot du tribunal sur la question, les opinions changent souvent de façon importante et mineure dans le processus de rédaction.
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