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Selon le SPS, les menaces auraient été proférées envers l'institution scolaire à la suite d'un appel au 9-1-1.
L'École secondaire du Triolet de Sherbrooke a dû être évacuée vendredi matin en raison d'un «appel à la bombe» à l'endroit de l'institution scolaire.
En fin d'avant-midi, le Service de police de Sherbrooke (SPS) a confirmé à Noovo Info que l'appel à la bombe était non-fondé.
«Bien que l'enquête soit toujours en cours, elle a permis de confirmer que la menace s'est avérée non-fondée. La menace demeure prise au sérieux par les policiers et fera l’objet d’une enquête approfondie, par la section des enquêtes criminelles», peut-on également lire dans un communiqué acheminé aux médias.
Puisque l'appel était non-fondé, l'individu à l'origine de ce dernier s'expose à des accusations de méfait public soutient le porte-parole du SPS, Benoit Pellerin.
Dans le cas d'un appel fondé, les accusations auraient été d'avoir proféré des menaces, selon le SPS.
Toujours selon M. Pellerin, la personne qui a effectué l'appel n'a toujours pas été localisée. L'enquête est toujours en cours pour retrouver son auteur(e).
ÉCOLE DU TRIOLET | On parle d’un appel à la bombe qui a été fait à la centrale 911 de la @SPSSherbrooke. La nature de l’appel n’a pas été dévoilée
— Antoine Desrosiers (@adesro1) January 27, 2023
Les personnes qui ont fait ce geste s’exposent à des accusations de méfaits et/ou proférer des menaces.
Enquête en cours. @NoovoInfo
Rappelons que vers 7h15, le SPS a érigé un périmètre autour de l'institution scolaire à la suite de l'appel qui est survenu peu avant 7h du matin.
L'appel a été logé à la centrale 9-1-1 du Service de police de Sherbrooke.
«Un important déploiement policier a eu lieu en collaboration avec le Centre de services scolaire. Après une rencontre conjointe, il a été déterminé que l'école serait fermée et nous avons entériné la décision», a confirmé sur les lieux, le porte-parole du SPS, Benoit Pellerin.
Sans entrer dans les détails, M. Pellerin a confirmé que «beaucoup» de policiers avaient été déployés sur place.
Benoit Pellerin a tenu à rappeler que les policiers poursuiveraient leur enquête tout au long de la journée pour faire la lumière sur la provenance de l'appel à la bombe.
Le porte-parole parle d'une enquête complète du SPS et surtout, des menaces qui étaient prises très sérieusement par le corps policier.
«Nous avons pris ces menaces très sérieusement. Nous allons également regarder avec les policiers du milieu scolaire puisqu'ils connaissent bien les élèves. Ils sont capables de nous informer et s'il y a eu un évènement qui soulève un doute dans les dernières semaines, nous serons informés», explique-t-il.
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Avec les informations de Dominique Côté pour Noovo Info