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L’accord met fin à une poursuite visant à imposer des règles de pollution pour le lac.
Les régulateurs environnementaux de l’Ohio auront jusqu’à la fin juin pour terminer un plan visant à lutter contre la prolifération d’algues toxiques qui fleurissent depuis la fin des années 1990 dans le lac Érié, un grand lac situé sur la frontière entre le Canada et les États-Unis.
La date limite fait partie de l’accord de règlement qu’un juge fédéral a approuvé jeudi.
Le jugement convenu demande également à l’Agence des États-Unis pour la protection de l’environnement d’approuver le plan dans les 90 jours ou de proposer son propre plan si l’agence fédérale détermine que la proposition de l’État n’est pas assez solide.
L’accord met fin à une poursuite visant à imposer des règles de pollution pour le lac.
Les épidémies d’algues ont pollué l’eau potable à deux reprises depuis 2013 et constituent une menace pour les poissons et la faune.
Selon les chercheurs, presque tout le phosphore qui alimente la prolifération d’algues provient des engrais agricoles et du fumier du bétail.
L’Ohio travaille déjà depuis des mois pour élaborer le plan de pollution qui fixerait des «charges quotidiennes maximales totales» et imposerait des limites spécifiques au phosphore qui se déverse dans le lac.
Depuis des années, les écologistes réclament de nouvelles réglementations sur les agriculteurs pour limiter les deux principales sources de phosphore qui alimentent les algues — les engrais chimiques utilisés dans les champs et le fumier du bétail. Mais les organisations agricoles ont vigoureusement combattu les tentatives de régulation du ruissellement.