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Les législateurs ont refusé l’autorisation des poursuites pénales contre Mme Abad lors d’un vote motivé par une ordonnance de la Cour nationale.
La vice-présidente de l'Équateur, Verónica Abad, ne sera pas, pour l'instant, inculpée dans une affaire de corruption impliquant son fils, après que les législateurs ont bloqué cette démarche vendredi.
Les législateurs ont refusé l’autorisation des poursuites pénales contre Mme Abad lors d’un vote motivé par une ordonnance de la Cour nationale du pays visant à décider si les procureurs pouvaient aller de l’avant. À la suite du vote, les autorités doivent désormais reporter les poursuites contre Mme Abad jusqu'à ce qu'elle quitte ses fonctions en 2025.
Les procureurs ont accusé Mme Abad de collusion et ont affirmé détenir des preuves la liant au cas de son fils, Francisco Barreiro. Il a été arrêté en mars après que les autorités ont dévoilé des accusations de corruption portées contre lui.
Les autorités ont déclaré qu'un ancien membre du bureau de la vice-présidente avait rapporté que M. Barreiro lui avait proposé un poste de haut niveau avec un salaire mensuel de 3200 $, sur lequel le plaignant aurait dû verser à M. Barreiro 1700 $ par mois. Les autorités affirment que le plaignant a signé un billet à ordre de 30 600 $ en garantie de paiement.
Mme Abad et M. Barreiro ont nié ces allégations par l'intermédiaire d'un avocat.
L'affaire de M. Barreiro, qui est en liberté sous caution, a braqué les projecteurs sur Mme Abad et sur sa relation longtemps conflictuelle avec le président Daniel Noboa. Il l’a qualifiée de «déloyale», tandis qu’elle l’a accusé, lui et ses alliés, d’avoir tenté de faire pression sur elle pour qu’elle démissionne.
Peu après son entrée en fonction en novembre, M. Noboa a envoyé Mme Abad en Israël, où elle occupe le poste d'ambassadrice.