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Martine Biron a aussi affirmé que le président américain manquait de «respect à l'égard des Palestiniens».
La ministre des Relations internationales, Martine Biron, a dit qu’elle trouvait «épouvantables» les propos de Donald Trump au sujet de la bande de Gaza. Le président américain a suggéré que les États-Unis en prennent le contrôle et que les Gazaouis soient déplacés ailleurs.
«Je trouve ça épouvantable parce qu'ils sortent de deux ans de guerre épouvantable. Puis je pense que ces gens-là ont besoin d'aide humanitaire. Alors, ça m'a dérangée», a affirmé la ministre en mêlée de presse à l’Assemblée nationale mercredi.
Martine Biron a aussi affirmé que le président américain manquait de «respect à l'égard des Palestiniens» et a rappelé que le Québec avait «toujours privilégié une entente négociée à deux États».
«J'ai été assez troublée. (...) Honnêtement, je trouve ça blessant pour eux», a ajouté la ministre.
L’année dernière, la ministre Biron avait été critiquée pour sa volonté d’ouvrir un bureau du Québec à Tel-Aviv alors que le conflit israélo-palestinien faisait rage.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a également réagi aux propos de Donald Trump sur Gaza via le réseau social X.
«La position de longue date du Canada sur Gaza n'a pas changé. Nous sommes déterminés à œuvrer en faveur d’une solution à deux États, où Israéliens et Palestiniens pourront vivre en toute sécurité à l’intérieur de frontières internationalement reconnues. Il n’y a aucun rôle pour le Hamas dans la gouvernance future de Gaza. Nous soutenons le droit des Palestiniens à l'autodétermination et nous nous opposons au déplacement forcé des Palestiniens de Gaza», a-t-elle écrit.
La position de longue date du Canada sur Gaza n'a pas changé.
— Mélanie Joly (@melaniejoly) February 5, 2025
Nous sommes déterminés à œuvrer en faveur d’une solution à deux États, où Israéliens et Palestiniens pourront vivre en toute sécurité à l’intérieur de frontières internationalement reconnues. 1/2
Lundi, le président américain a reculé à la dernière minute sur sa volonté d’imposer des tarifs de 25 % aux produits canadiens et a donné un sursis de 30 jours au Canada. La menace plane donc toujours.
La ministre des Relation internatoinales a assuré que le Québec allait «continuer à faire des affaires aux États-Unis», ajoutant du même souffle qu’il fallait «diversifier nos marchés».
«Les États-Unis, ça demeure un partenaire économique du Québec. (...) Oui, l'administration Trump met énormément de pression sur notre économie. Et puis on s'organise. Mais on a aussi des relations avec des États démocrates où ça fonctionne», a-t-elle ajouté.
Avec des informations de Noovo Info.