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Ce n’était pas un secret, la pandémie a également eu des effets négatifs considérables sur la santé des enfants.
Ce n’était pas un secret, la pandémie a également eu des effets négatifs considérables sur la santé des enfants.
L'Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants a confirmé le tout vendredi dans le cadre d’une conférence internationale sur le sujet.
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Sans compter l’effet anxiogène de la COVID-19, les fermetures des écoles auront des répercussions à long terme sur les élèves, a expliqué la Dre Catherine Haeck sur les ondes de Noovo Info.
«Les études antérieures sont assez alarmantes. Oui, il peut y avoir des répercussions à long terme qui vont se matérialiser sur la graduation au secondaire, sur le marché du travail et même chez les enfants de la génération touchée par ce genre de fermeture», a expliqué la codirectrice de l’Observatoire pour l’éducation et la santé des enfants.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo.
La Dre Haeck a également ajouté que, selon plusieurs pédiatres, dès qu’un enfant ne peut pas aller à l’école, les conséquences sont catastrophiques.
«On savait déjà que juste fermer les écoles sans le contexte anxiogène de la pandémie avait des effets négatifs. On peut s’entendre pour se dire que les grandes fermetures d’écoles qu’on a vécues sont en partie responsables de ce qu’on observe aujourd’hui. Il n’y a pas de doutes là-dessus», a-t-elle mentionné.
Selon plusieurs études, la COVID-19 aura provoqué un stress énorme chez les enfants, qui ont été isolés pendant une longue période.
Les enfants avec un bon encadrement ont toutefois été en mesure de s’en sortir, mais ce n’est pas tout le monde qui a eu cette chance.
«Les écarts d’apprentissage se sont vraiment creusés durant la pandémie, a souligné Dre Haeck. Il va falloir mettre des mesures en place pour palier à tous ces écarts.»
L'Observatoire pour l'éducation et la santé des enfants affirme être conscient de ce problème et tente de mettre «les moyens pour réduire les effets de la pandémie».
«Des pratiques comme le tutorat, entre autres, sont reconnues comme étant des pratiques très efficaces pour pallier aux retards d’apprentissage», a avancé la codirectrice.