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Stéphanie Borel, 46 ans, est en prison depuis son arrestation le 11 octobre.
Une femme, accusée d’avoir jeté de l’eau bouillante sur un garçon de 10 ans à Longueuil et de lui avoir causé de graves blessures, a été libérée sous caution.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Stéphanie Borel, 46 ans, est en prison depuis son arrestation le 11 octobre.
Le 2 octobre, elle aurait jeté l’eau sur le garçon alors qu’il rentrait de l’école à Longueuil et qu’il prenait son raccourci habituel à travers la propriété de son voisin pour se rendre à l’appartement de ses parents.
Il a subi des brûlures au deuxième degré au visage, au cou et au haut du corps.
La Couronne s'est opposée à sa demande de remise en liberté sous caution en invoquant un risque pour le public, mais lors d'une comparution devant le tribunal jeudi, le juge l'a finalement acceptée. Mme Borel a été libérée avec une caution de 2000 $. Elle deva respecter également plusieurs conditions, notamment celle de vivre avec un membre de sa famille en attendant son procès.
Le juge a indiqué qu'il lui était interdit de se trouver à moins de 500 mètres de son ancienne adresse et de l'école voisine. Elle n'a pas le droit de s'approcher ni d'un parc ou d'un centre communautaire où des enfants sont susceptibles d'être présents et ne peut pas communiquer avec la victime ou sa famille.
Dans le cadre de ses conditions de remise en liberté, elle doit également voir son médecin et un psychologue et prendre les médicaments qu'ils lui prescrivent. Aucun couvre-feu n'a été imposé.
La décision du 2 octobre de la libérer a suscité de vives critiques, un groupe de défense des droits a notamment accusé la police d'être indulgente envers une femme accusée d'avoir agressé un enfant noir. La Coalition rouge, un groupe de pression basé à Montréal qui se concentre sur la lutte contre le racisme, a écrit une lettre à la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, et au chef de police Marc Leduc pour demander que Mme Borel soit placée en détention.
«Nous vous demandons de considérer, un instant, ce qui se passerait si les rôles avaient été inversés -- si un homme noir avait jeté de l'eau bouillante sur une fillette blanche de 10 ans», a écrit le directeur général Joel DeBellefeuille. «Il est difficile d'imaginer qu'il aurait été libéré en attendant son procès. Au lieu de cela, il aurait probablement été détenu immédiatement, faisant face à de graves conséquences juridiques dès le départ.»
Avec des informations de La Presse canadienne