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Québec investira 300 millions de dollars (US), par l’entremise d’Investissement Québec dans le programme Airbus afin de soutenir l’accélération de la cadence de production des avions A220.
Québec remet de l’argent dans l’ancienne CSeries. Le gouvernement Legault fera un investissement de 300 millions $ US (380 millions $) dans les appareils A220 d’Airbus, qui sont assemblés à Mirabel dans les Laurentides.
Le gouvernement du Québec investit 300 millions de dollars US dans la société en commandite Airbus Canada. (Avion A220)
— Sabrina Rivet (@SabrinaRivet) February 4, 2022
« Ça va permettre de protéger 2500 emplois au Québec. » @francoislegault #noovoinfo #montreal #airbus @airbus pic.twitter.com/XLQHg2UW8s
Les nouvelles sommes allouées par le gouvernement font partie d’un investissement global de 1,2 milliard $ US (environ 1,5 milliard $) visant à financer une augmentation de la cadence de production. Airbus investira les 900 millions $ US restants (environ 1,1 milliard $).
« Ça va permettre d’assurer le maintien des 2500 emplois payant à Mirabel et on l’espère d’ajouter à ces 2500 emplois », a dit le premier ministre François Legault, vendredi, en conférence de presse.
L’annonce de vendredi porte à près de 1,68 milliard $ l’investissement fait par le gouvernement dans le programme. En 2016, le gouvernement Couillard avait investi l’équivalent de 1,3 milliard $. En date du 31 mars 2021, Investissement Québec estimait que la valeur de cet investissement était nulle.
En injectant des sommes supplémentaires dans le programme, Québec veut éviter de voir son investissement dilué par la nouvelle ronde de financement menée par Airbus, à qui Bombardier avait cédé le programme en 2018. Le gouvernement conserve donc une participation de 25 % dans l’A220 et les 75 % restants appartiennent à Airbus.
M. Legault estime que le gouvernement augmente ses chances de récupérer sa mise en demeurant actionnaire dans le programme
Le premier ministre affirme aussi que l’intervention de son gouvernement est différente de celle de son prédécesseur, qu’il avait vivement critiqué lorsqu’il était dans l’opposition. « Ça n’a rien à voir avec l’investissement de 1 milliard US $ qui a été fait par le gouvernement de M. Couillard et de Mme Anglade où il n’y avait pas de garanti d’emploi et pas de garanti de la compagnie mère. »
Avant l’entente, Airbus avait jusqu’en 2026 pour racheter les parts du gouvernement. Or, la société française ne prévoit pas que l’A220 soit rentable avant 2025.
La date de rachat de la part de Québec par Airbus est repoussée en 2030. La nouvelle entente prévoit aussi des garanties quant au seuil minimal d’emploi qui permettrait à Québec de forcer Airbus à racheter sa part à un prix déterminé en 2028. « On a un mécanisme pour que nos investissements soient remboursés sur la base des emplois qui seront maintenus pendant la période », a expliqué le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon.
Le premier ministre Legault enchaîne les annonces, ce dernier ayant annoncé jeudi la création de deux «zones d’innovation» en Estrie. Ce projet permettra l’implantation d’un ordinateur quantique à Sherbrooke.
Avec des informations de Noovo Info