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Une expérience «horrible» pour cette mère de famille et ses deux fils.
Une mère de Terrebonne, au Québec, est outrée après que ses plans de vacances aient été contrecarrés parce qu'Air Canada aurait surréservé le vol.
Cindy Boulet dit qu'elle et ses deux fils, âgés de 5 et 8 ans, devaient s’envoler vers Cuba mardi. Elle a réservé le voyage par le biais de Vacances Air Canada.
Ce texte est la traduction d’un article de CTV News.
«Lorsque nous avons procédé à l'enregistrement, nous avons reçu nos billets, et j'ai vu que mes deux premiers billets n'avaient pas nos numéros de siège assignés», a déclaré Boulet à CTV News.
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Elle ajoute qu'un agent d'Air Canada lui aurait dit qu'ils allaient régler le problème avant l'embarquement. Mais lorsque l'embarquement a commencé, on leur a dit d'attendre sur le côté - et ils n'ont jamais été autorisés à monter dans l'avion.
«Ils étaient surréservés, et ils ont décidé de mettre la mère célibataire et ses deux enfants de côté», a déploré Boulet.
Lorsque les portes se sont fermées, ses garçons ont commencé à pleurer. Boulet insiste que c'était une expérience horrible - mais ce qui lui a le plus fait mal, c'est que, selon elle, aucun employé d'Air Canada n'a essayé d'aider.
«Ils jetaient un coup d'œil à mon plus jeune parce qu'il était par terre en train de pleurer, mais ils ne me prêtaient pas attention et n'ont même pas essayé d'organiser un autre vol pour que je puisse me connecter avec eux», a-t-elle dénoncé.
Gabor Lukacs, président de l'organisation Droits des voyageurs, affirme que lorsque les passagers se voient refuser l'embarquement, ils devraient recevoir une compensation sur-le-champ ou une preuve qu'ils ont été refusés afin qu'ils puissent récupérer de l'argent plus tard.
«[C'est] couvert par la réglementation sur la protection des passagers aériens. Et en fonction du retard causé par cet incident, Air Canada lui doit jusqu'à 2 400 $ par passager», a-t-il expliqué.,
Après être rentrée chez elle et avoir passé des heures au téléphone, Boulet a réussi à reprogrammer ses vacances.
Air Canada lui a donné un remboursement sous forme de bon, mais elle a payé la différence de sa poche.
«J'ai fini par payer environ 1 400 $ de plus pour un voyage parce que je suis en plein dans la semaine de relâche de mars maintenant, et Air Canada a dit que c'était à mes frais», a-t-elle dénoncé.
Dans un communiqué, Air Canada a déclaré que son équipe de service à la clientèle examine la situation et qu'ils seront en contact avec Mme Boulet.