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Que les républicains remportent ou non les élections de mi-mandat aux États-Unis, cela n'affectera pas les relations avec le Canada, a lancé Chrystia Freeland.
Que les républicains remportent ou non les élections de mi-mandat aux États-Unis, cela n'affectera pas les relations bilatérales avec le Canada et Ottawa maintiendra un «appui fort» à l'Ukraine quoi qu'il advienne.
Interrogée mardi au sujet de ces élections de mi-mandat aux États-Unis, la vice-première ministre canadienne Chrystia Freeland n'a pas voulu faire état de son penchant, rappelant qu'il s'agit d'élections américaines et non canadiennes.
Elle a indiqué que le Canada avait toujours su travailler avec son puissant voisin, peu importe qui y était au pouvoir.
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«Notre gouvernement a déjà démontré que nous comprenons comment travailler avec les deux partis politiques aux États-Unis. Nous comprenons comment travailler avec le président, avec le Sénat, avec la Chambre des députés. Nous comprenons comment travailler avec les États, avec les municipalités, avec les entreprises et avec les syndicats. C'est cette approche qu'on va continuer à prendre», a-t-elle répondu.
Et alors que des représentants de l'Ukraine craignent qu'une élection des républicains entraîne une diminution de l'aide des États-Unis à leur pays, la vice-première ministre a qualifié la situation d'«hypothétique».
Interrogée à savoir si le Canada serait alors prêt à rehausser son aide à l'Ukraine pour compenser une éventuelle diminution de l'aide américaine à ce pays, elle a simplement réitéré le plein soutien du Canada à Kyiv.
«Notre gouvernement comprend que l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie n'est pas seulement une attaque contre l'Ukraine, c'est une attaque contre les démocraties et les principes de démocratie et de souveraineté nationale», a d'abord commenté la vice-première ministre et ministre des Finances.
«Pour cette raison, le Canada a pris une position forte. Le Canada appuie fortement le gouvernement démocratique et le peuple de l'Ukraine et nous allons continuer de faire ça», a-t-elle ajouté.
La vice-première ministre a ainsi rencontré la presse après avoir visité l'entreprise du secteur énergétique Énergir, dans l'est de Montréal.