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Élections: 31 arrestations pour des menaces faites aux candidats
La SQ dit avoir reçu un total de 217 signalements, pour la plupart «non fondés», et plusieurs d’entre eux n’ont pas été retenus car ils ne traduisaient pas un danger pour les candidats, a appris Noovo info.
La Sûreté du Québec (SQ) indique avoir procédé à une trentaine d’arrestations en lien avec des signalements sur sa ligne d’urgence à la disposition des candidats de la dernière campagne électorale provinciale, selon les chiffres obtenus par Noovo Info.
Les 31 arrestations réalisées par la police ont émané de 66 infractions criminelles: 47 crimes contre la personne, 19 crimes contre la propriété, d’après les statistiques de la SQ.
La SQ dit avoir reçu un total de 217 signalements, pour la plupart «non fondés», et plusieurs d’entre eux n’ont pas été retenus car ils ne traduisaient pas un danger pour les candidats.
Climat de haine durant la campagne électorale: la @sureteduquebec a reçu 217 signalements au total. 66 infractions criminelles (47 crimes contre la personnes et 19 crimes contre la propriété) - 31 personnes ont été arrêtées #polqc2022 #noovoinfo
— MarieMichelle lauzon (@mmlauzon) October 7, 2022
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Au début du mois de septembre, la SQ a rendu disponible une ligne téléphonique ouverte pour la durée des élections à l’intention des candidats de tous les partis en cas de menace.
Le premier ministre et chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, en avait fait l’annonce parce que des candidats de divers partis venaient de faire l’objet de menaces «sérieuses».
En effet, dans la semaine précédant cette annonce, la candidate libérale dans Saint-Laurent, Marwah Rizqy, avait reçu des menaces de mort. Elle était enceinte de huit mois au moment des événements. Dans la même semaine, les bureaux du candidat libéral Enrico Ciccone avaient été cambriolés dans Marquette.
Par ailleurs, le candidat caquiste Sylvain Lévesque, qui se présentait dans Chauveau, soit la même circonscription où se présentait le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, avait porté plainte à la police après s’être senti menacé par la publication d’une photo de son affiche électorale recouverte de sang sur les réseaux sociaux.
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Avec l'information de Marie-Michelle Lauzon pour Noovo Info