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Serge Péloquin est dans l'eau chaude depuis quelques jours parce qu'il aurait installé une caméra cachée dans le bureau du greffier de la Ville: il soupçonne de sa part un «manque de loyauté et d'éthique».
Les enquêteurs de la Commission municipale du Québec ont interrogé pendant trois bonnes heures le maire de Sorel-Tracy en Montérégie, Serge Péloquin qui aurait espionné le greffier de la Ville, en installant une caméra dans son bureau à son insu.
Serge Péloquin est dans l'eau chaude depuis quelques jours parce qu'il aurait installé une caméra cachée dans le bureau du greffier de la Ville: il soupçonne de sa part un «manque de loyauté et d'éthique».
René Chevalier a été suspendu la semaine dernière en raison d'une enquête menée par l'interne.
M. Péloquin doit d'ailleurs faire le point au prochain conseil municipal (le 2 mai) sur les motifs qui ont mené à la suspension du haut fonctionnaire.
Chose certaine, Chevalier exercait aussi la fonction de directeur des élections municipales d'octobre dernier.
Nous avons tenté de joindre le premier magistrait pour avoir sa version des faits, mais son attaché confirme qu'il ne donne plus d'entrevue sur le sujet, en raison des enquêtes en cours.
Dans certains médias, le maire Serge Péloquin affirme qu'il avait le droit de procéder à cette écoute électronique, en invoquant la Loi sur les cités et villes, notamment l'article 52.
Ni les employés ni les conseillers ne sont autorisés à s'exprimer sur le dossier puisqu'il y une possibilité qu'il soit judiciarisé.
L'Escouade des crimes majeurs de la Sureté du Québec a aussi ouvert une enquête dans ce dossier et le ministère des Affaires municipales surveille la situation de près.
Crédit photo : Article 52 de la Loi sur les cités et villes du Québec