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Le rendez-vous n'a pas permis, selon les partisans pour la préservation de l'espace naturel, de changer la perception des autorités.
La Coalition pour la préservation du Boisé des Colibris a rencontré la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu et le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières quant au projet de nouvelle école primaire qui pourrait voir le jour dans cet espace naturel.
On souhaitait pouvoir sensibiliser les autorités à l’aspect environnemental de ce dossier. Un mémoire leur a été présenté.
Néanmoins cette réunion fut stérile, aux yeux des opposants quant au choix du site pour l'école.
«Nous, on leur a présenté le mémoire. Ils nous ont dit qu’ils l’avaient reçu, qu’ils prendront le temps de le lire, mais ils nous ont clairement indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de changer d’idée», a affirmé Guillaume Lemieux, porte-parole du regroupement pour la protection du Boisé des Colibris.
«C’est un peu décevant, parce qu’il y a l’air de n’avoir aucune ouverture et il y a énormément de questions que nous avons posées et qui demeurent sans réponses», ajoute-t-il.
Les espoirs d'une volte-face demeurent, mais sont minces. Malgré tout, les partisans pour la protection du Boisé des Colibris ne baissent pas les bras.
Outre la pétition sur le site de l'Assemblée nationale, en ligne jusqu'au 13 avril, du travail de terrain s'organise.
«Notre autre action, on s’engage à faire du porte-à-porte pour récolter 1000 signatures pour demander des consultations, forcer la Ville à faire des consultations. C’est ça qui manque également (en plus de l’absence de l’analyse de l’impact environnemental). L’annonce de cette école a été faite un vendredi après-midi pour essayer passer ça sous silence, on dirait. C’est pas de même, en 2024, qu’on fait de la politique», affirme M. Lemieux.