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Le constructeur d'avions établi à Montréal a présenté le Global 6500 comme la base d'un avion de surveillance à part entière qu'il espère lancer au début des années 2030.
L'armée américaine a conclu une entente avec Bombardier pour lui fournir jusqu'à trois jets d'affaires Global 6500 qui seront convertis en prototype d'avion-espion.
L'annonce survient à peine un mois après que le gouvernement canadien a rejeté le plaidoyer de Bombardier en faveur d'un appel d'offres ouvert pour remplacer les CP-140 Aurora de l’Aviation royale canadienne. Le contrat a été confié à son rival américain Boeing.
Le constructeur d'avions établi à Montréal a présenté le Global 6500 comme la base d'un avion de surveillance à part entière qu'il espère lancer au début des années 2030.
L’accord de Bombardier avec le Pentagone comprend un avion avec des options pour deux autres, dans le cadre d’un nouveau programme de reconnaissance aérienne connu sous le nom de HADES.
Les montants du contrat n'ont pas été divulgués. Le prix catalogue d'un nouveau Global 6500, de près de 75 millions $, laisse croire que l'achat de trois avions pourrait représenter une commande de plus de 224 millions $.
En novembre, le ministre de la Défense, Bill Blair, a qualifié les avions P-8A Poséidon de Boeing de «seul choix» pour le Canada, compte tenu de leur technologie de chasse aux sous-marins, de leur disponibilité immédiate et de leur interopérabilité avec l'équipement militaire des alliés de l'OTAN.